Le président OBAMA : No, we can not..
Pour une fois, les sondages ne se sont pas trompés ; la défaite semble cuisante à la chambre des Représentants et l’avance au Sénat réduite à une poignée de sièges. Et ces résultats n’ont été obtenus que parce que le président en place s’est démené pour son camp, sillonnant le pays en long et en large. Pour dire remuer ciel et terre, les Américains disent : he left no stone unturned..
Comment s’explique cette véritable descente aux enfers ? Probablement par la crise économique à laquelle le président s’est courageusement mesure mais avec peu de résultats. Mais il n’est pas responsable de tout ce qui ne va pas. Cependant, l’erreur vient des électeurs américains eux-mêmes : comment envoyer à la Maison Blanche un homme, certes, jeune et déterminé, mais manquant cruellement d’expérience au plan national et international ? Ironie cruelle de l’histoire : même le siège de Sénateur de l’Illinois, occupé par l’actuel président, est tombé dans l’escarcelle du parti républicain.
Certains président même que la poigné de voix majoritaire ( 4 ou 6) au Sénat pourrait être débauchée par les Républicains car le succès appelle le succès.
La presse parle de désamour, de désillusion : j’ai moi même entendu des interviews d’électeurs américains, anciens supporters enthousiastes de M. Obama, le critiquer vertement sur les ondes et lui rapprochant de n’avoir rien fait. Ce qui est un peu injuste.
Le problème est que personne ne peut faire illusion longtemps. Je crois que c’est Churchill qui disait que l’on peut tromper une seule personne tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps..
A méditer.