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Barack Obama est il américain ?

Barack Obama est il américain ?

 

Cela peut nous sembler saugrenu, mais c’est la question que se pose avec insistance une partie de la presse américaine et qui lui fut soufflée par l’un des candidats qui rêvent d’occuper le bureau ovale à la Maison Blanche. Pourquoi un tel doute ? Pour plusieurs raisons, probablement.
D’abord parce que Obama peine à incarner l’Amérique profonde, en raison même de son discours du Caire où il reconnaissait que des membres de sa propre famille étaient des musulmans. Il faisait allusion à son père et surtout aux années de son enfance passés en Indonésie où il fréquenta une madarsa… Enfin, il y a son second prénom Hussein, auquel il semble tenir. Tout ceci contribue à créer ce climat de suspicion qui pourrait être dangereux pour Obama s’il maintenait sa candidature.

Né à Hawaï, le dernier état à avoir rejoint les Etats Unis, Obama n’en est pas moins américain, mais sa volonté de se démarquer de la politique de son prédécesseur, ses interventions brouillonnes dans le dossier israélo-palestinien (dont chacun sait qu’il ne sera jamais réglé, en raison de l’intransigeance arabe) ont porté atteinte à son image.

On se demande même si la parti démocrate va le présenter officiellement comme candidat. Enfin, même s’il obtenait la bénédiction de son parti, il n’est pas exclu qu’un ou plusieurs candidats se présentent contre lui…

Mais soyons justes : il n’est pas exclu que le fameux discours du Caire ait, en dépit de ses maladresses et de ses imprécisions, contribué à l’effondrement des régimes autoritaires arabes, en d’autres termes, qu’il ait marqué le début de ce printemps arabe qui risque de virer à l’hiver, au durcissement (soumoud). M. Obama a eu le courage d’aller dire aux Arabes chez qu’ils faisaient fausse route, devaient réintégrer la civilisation et la culture universelles et que l’Amérique n’était pas leur ennemie, à condition, évidemment, qu’ils ne commettent pas d’attentats…

Voici un thème qui éloigne heureusement des badineries amoureuses londoniennes suivies par près de deux milliards de cerveaux légers.

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