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Eviter un bain de sang à Alep

SYRIE : L’ONU DEVRAIT INTERVENIR MILITAIREMENT POUR EMPECHER LE BAIN DE SANG QUI SE PREPARE A ALEP

Alors que les troupes loyalistes se massent aux portes d’Alep et qu’un massacre est envisagé, que fait l’ONU ? Eh bien, par la voix de son secrétaire général, elle se contente de parler et de supplier Bachar de s’abstenir de donner l’assaut.. Incroyable ! L’organisme chargé de faire respecter la légalité internationale se contente de dire quelques mots et de laisser faire un futur massacre. C’est un véritable scandale.

Cela rappelle de très mauvais souvenirs à la communauté internationale, notamment l’inaction de la SDN face aux agresseurs nazis. Il est inutile de lancer par la suite, post festum, le concert des pleureuses professionnelles si l’on est incapable d’intervenir efficacement et victorieusement contre les tyrans.

Et que fait la Ligue Arabe ? A part se réunir à intervalles régulier ou à envoyer des armes en sous main aux rebelles. Mais même ces envois, ces fournitures d’armes ne répondent aux besoins. Pourquoi cet esprit timoré ? C’est que, tant les régimes arabes modérés que les Occidentaux, sont in quiets de voir leurs armes sophistiques tomber dans de mauvaises mains, al-Quaida ou d’autres intégristes.

C’est le paradoxe existentiel de toutes ces révolutions dont aucune n’a conduit au pouvoir des adeptes de la démocratie et de la laïcité. Même les discours incantatoires des uns ou des autres, même les yeux de Chimène pour tel ou tel parlement occidental ne nous rassurent pas. Ce qui parle aux masses arabes, c’est l’idée de salaf, d’un passé fondamental prétendument glorieux, une sorte d’hier ou d’avant-hier où l’on ne se posait pas de questions, où l’on n’affrontait aucune difficulté, rien ne venait contredire une certaine vision du monde qui, en réalité, n’en était pas une. Mais c’était si confortable. D’où la grande fortune des salafistes. Leur slogan : avant (on ignora quand, mais on dit : avant) tout était mieux, plus facile, plus beau, plus glorieux, alors retournons-y…

Le problème de ce décalage où l’âme de ces gens préfère le rêve, oui, leur problème c’est que la démocratie se trouve devant nous et pas derrière nous…

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