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  • Titre de la noteLa nature et la campagne électorale aux USA

    La nature et la campagne électorale aux USA

     

    Nul n’aurauit pu prévoir cette calamité naturelle et ses éventeulles conséquences sur les élections présidentielles aux USA : un éventuel report de l’élection est-il envisageable ? N y aura-t-il pas des recours, quoi qu’il arrive ? La chose doit être envisagée avec sérieux.

     

    Même la plus grande puissance mondiale n’est pas à l’abri des violents caprices de la nature. Certes, les USA auxquels nous souhaitons bonne chance en ont vu d’autres et s’en sont tirés avec tous les honneurs. Mais tout de même, quel traumatisme ! Un président en exercice contraint de revêtir en catastrophe ses habits présidentiels, un challenger, si proche du but, contraint lui aussi de s’en remettre au destin. L’imprévu qui règne sans partage.

     

    Même les plus pessimistes ne pouvaient pas envisager pareille chose. Les images en boucle des télévision américaines nous laissent pantois. La plus grand ville du monde, la ville qui ne dort jamais, New York, tous feux éteints, victime d’un véritable déluge. Et plusieurs centaines de milliers d’habitants contraints de partir, le temps que la nature se calme.

     

    Du jamais. C’est toute la dialectique entre la puissance et la sagesse. Souvenez vous du sociologue Georges Friedmann.

  • Titre de la noteLa fin de la mission de M. Lakhdar Brahimi

    La fin de la mission de M. Lakhdar Brahimi

     

    Toute la presse, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Syrie, les avis sont unanimes : la mission Brahimi a pris fin et la trêve est enterrée. Ce n’est pas faire offense à ce grand diplomate que de dresser ce constat d’échec : c’est le principe de réalité qui nous dicte ce jugement : en quelques jours, ceux là mêmes où devait avoir lieu cette trêve (houdna) tant espérée, l’observatoire syrien a enregistré près de quatre cents victimes et presque autant de blessés.

     

    Pourquoi les puissances occidentales ne font-elles rien pour mettre un terme aux massacres ? Probablement en raison de l’accroissement des djihadistes islamistes qui combattent, de leur côté, l’armée du régime et qui sont nettement mieux armés et mieux organisés que les insurgés. Les Occidentaux sont hantés par une image : que les islamistes arrivent les premiers au palais présidentiel de Bachar et qu’ils hissent leur étendard avant le drapeau des insurgés syriens.

     

    Cette crainte nourrit aussi les hésitations des grandes capitales qui ne veulent pas armer suffisamment les rebelles car les armes finissent par se retrouver dans d’autres mains auxquelles elles n’étaient pas destinées. IL suffit de jeter un coup d’œil sur ce qui s’est passé en Libye où les arsenaux de Kaddhafi ont été pillés par des islamistes qui s’en servent pour occuper le nord u Mali.

     

    Et le dernier point est la contagion aux autres pays de la zone : le Proche Orient est une véritable poudrière, le régime syrien le sait et cherche à déstabiliser ses voisins. Il n’ose pas encore lancer de provocation à Israël dont les canons à longue portée pourraient réduire en cendres la capitale syrienne. Mais s’il n’a pas d’autre alternative, il le fera.

     

    Il y  surtout le Liban et le Hezbollah : hier soir sur al-Arabiya, j’ai suivi la revue de presse internationale qui insistait sur les remous au sein même du parti chiite libanais. Certains au sein même de cette organisation se demandent s’il ne faut pas abandonner Bachar à son triste sort. Or, la tenue des prochaines élections donnera sûrement la majorité au parti de M. Saad Hariri qui ne résistera pas à l’envie de régler ses comptes avec le Hezbollah..

     

    L’agenda des forces anti-Bachar au Proche Orient est clair : provoquer la chute du régime syrien, tête de pont de l’Iran dans le secteur, isoler ensuite le Hezbollah au Liban qui sera coupé de son soutien à Damas et de ses sources d’approvisionnement. C’est alors que le Proche Orient cessera d’être un point chaud. Et du coup, les USA pourront se concentrer sur leur adversaire de demain, la Chine.

  • Connaissez vous le restaurant chez Jacky de Natanya ?

    Connaissez vous le restaurant chez Jacky de Natanya ?

    Sur le kikar de la ville, à gauche en venant de Chez Claude, vous trouvez un restaurant toujours bondé de dîneurs, vous y êtes, c’est bien le restaurant de Jacky, un Israélien ressortissant du Marco. Et la cuisine qu’il sert dans son établissement est effectivement très épicée. Que ce soient les merguez, le poisson ou de la cervelle, du poulet, bref toutes les viandes et  tous les poissons sont très épicés. Ceux que ne supportent pas la cuisine très relevée, prière de s’abstenir.

     

    En été, au plus fort de la saison , les gens font la queue pour avoir une place sur la terrasse qui s’étend sur un long et large trottoir. Vous y rencontrerez tous vos amis parisiens du XVIe arrondissement ou d’ailleurs. Mais il faut de la patience et parfois même il y a des loupés puisque les jeunes serveuses, étudiantes qui travaillent pour financer leurs études sont souvent débordées. Et pourtant, les gens viennent, attendent, patientent, s’énervent même parfois. Et ils reviennent. C’est bien mon cas.

     

    Le secret de ce succès, c’est probablement le rapport qualité / prix : des portions généreuses, des produits frais et des garçons polis et bien élevés. En fait beaucoup de jeunes filles, notamment Rachel, francophone qui vient d’achever son service militaire.

     

    La seule chose que je fais désormais, j’abuse moins du piquant car certains maux d’estomac m’ont ramené à la réalité, à savoir une cuisine bien française d’où toute sauce piquante est absente.

     

    Il y a cependant un bémol, l’absence quasi pathologique de dessert, les Israéliens comme les Allemands et les Anglais ignorent cette délicate partie du repas qui vous laisse une saveur sucrée et douce dans la bouche.

     

    J’ai aussi remarqué une chose : dans ce restaurant populaire mais propre et bien tenu, les gens boivent surtout de la  bonne bière fraîche, surtout en été et le vin, bon et peu onéreux, est rarement commandé. C’est en général du bon vin Barkaï, ou Merlot ou Cabernet. Ces vins se laissent boire, ce ne sont pas des Bordeaux millésimés mais les priorités sont ailleurs.

     

    Connaissez vous ce passage de Voltaire qui reprenait le verset biblique appliqué à Moïse, resté quarante jours sans boire ni manger : l’homme ne vit pas que de pain… Voltaire ajoutait alors : Mais il en vit aussi…

     

    Alors, bon appétit.