A cause du foot l'anniversaire du 18 juin est passée à la trappe
Moi-même je ne m'en étais pas rendu, tout pris que 'étais par un travail à achever. C'est un de mes amis préfets de la république qui me l'a rappelée, lors d'un déjeuner auquel il avait eu la délicatesse de l'inviter.
Comment cela a t il été possible? Le général de Gaulle, l'homme du 18 juin, celui a relevé la tête, a refuser de suivre la voie du déshonneur et de la compromission avec la barbarie nazie, pratiquement oubliée par une presse qui ignore ses devoirs depuis fort longtemps et n'a d'yeux que sur l'audilat et les tirages. Certes, ces deux éléments ne sont pas à négliger, mais tout de même privilégier le foot par rapport à la naisance de la Résistance contre l'occupant nazi, c'est quelque chose.
Certains élèves ou écoliers ignorent jusqu'au nom du chef de la France libre. Est ce concevable? Mais chaque lycée connaît les noms et prénoms des attaquants des bleus!! Quelle régression!!
Chaque matin, chaque midi et chaque soir, on nous montre ces joueurs, on nous renseigne sur leurs aist et gestes omme la survie de la nation en dépendait. Même si vous voulez écouter les informations, ce n'est pas possible. En Israël, trois lycéens sont portés disparus, en Syrie, les attentats succèdent aux attentats, en Irak, les djihadistes sont tout près de Bagdad, et nous nous nous laissons bercer ou berner par ces gens.
Je me soubiens du titre d'un livre de Jean-François Revel, Comment meurent les démocraties……
A méditer