Acceptation d'un cessez le feu: faute politique de B. Netanyahou?
C'est probablement la première faute de Benjamin Netanyahou. Et cela risque de lui coûter son poste, sauf s'il accède à la demande de la population en lançant cette offensive terrestre que les Israéliens attendent. Cela peut paraâitre paradoxale mais ce sont les habitants des cités méridionales les plus bombardées qui insistent pour refuser tout cessez le feu avec Gaza et souhaite que Tsahal aille plus loin
D'un autre côté, le Premier Ministre n'a pas tort de faire preuve de retenue mais les variantes dans ses discours montrent qu'il opte pour une gestion politique don flit. Il a commencé par se précipiter sur l'ébauche d'un cessez le feu et le Hamas lui a infligé un double camouglet: en refusant ce même cessez le feu et en redoublant de violence. Aujourd'hui, B. Netanyahou affirme que s'il n y a pas de cessez le feu, il y aura le feu. Mais cela ne suffit pas pour calmer les gens qui lui en veulent. Par ailleurs, il a commis une erreur en limogeant le ministre adjoint de la défense qui l'avait vertement critiqué. Il y a aussi les critiques virulentes d'Avigdor Liebermann qui a déjà dénoncé l'alliance de son parti avec celui du Premier Ministre. Que fera B. Netanyahou? Va t il aussi limoger son ministre des affaires étrangères? Ce serait insensé.
Les Egyptiens et le Turcs nous dit on se mobilisent pour éteindre l'incendie. Ce ne serait pas suffisant. Cette affaire aura de graves répercussions pour tous. Le Hamas a perdu toute crédibilité politique et ce ne sont pas quelques missiles qui redoreront son blason. Netanyahou devra lui aussi payer le prix politique de ses atermoiements: songez que les sondages donnent plus de 90% aux partisans de poursuivre la guerre. Enfin, Mahmoud Abbas devra montrer ce qu'il sait faire puisque les uns et les autres se tournent désormais vers lui.
Le Proche Orient dispose de sa propre logique, de son propre vision des choses. Descartes n'y a pas droit de cité.