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Nicolas Sarkozy, le retour

 

Nicolas Sarkozy, le vrai retour

Hier, dans la banlieue de Lille, il y avait comme une impression de déjà vu : NS tenait son premier meeting qui rappelle justement la précédente campagne électorale. On a vu un NS dans son véritable élément, comme s’il était toujours aux affaires. Ce sont les critiques acerbes à l’encontre de l’actuel président de la République qui nous ont rappelé que NS était désormais le challenger. Près de 6000 personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la salle, c’est considérable pour une première rencontre. Et quand on voit l’énergie de l’homme, on ne se fait aucun doute sur la suite : NS sera élu, plébiscité président du grand parti de droite (qui ne s’appellera plus l’UMP) et il aura très probablement raison de ses concurrents pour la primaire de 2016. Pas même Alain Juppé ne pourra résister à cette déferlante.

Il faut dire que la scène politique intérieure souffre d’un grave déficit, voire d’un vide grandissant. Dans ses prochaines prises de parole NS va concentrer ses attaques sur con successeur, ce qui ne va pas manquer d’animer la vie politique mais donner aussi l’impression que la France ne sort d’une campagne électorale que pour entrer dans une autre.. les nouvelles pour la majorité actuelle ne seront pas bonnes : perte de la présidence du Sénat,  défaite aux régionales, etc… Avec NS aux portes du pouvoir, l’actuel président ne pourra pas se contenter de rester sans agir, il faudra relever le gant, réagir et NS n’a pas l’intention de se calmer. On a vu comment son naturel avait repris le dessus lors de son interview sur France 2.

Si la classe politique, de droite comme de gauche avait le sens de l’intérêt public, elle sonnerait le rassemblement à la suite du drame que représente l’odieuse exécution de l’otage français en Algérie.. Ce serait le moment de faire un gouvernement d’union nationale puisque la côte de popularité du président est au plus bas. Et apparemment, rien n’a changé.

Attendre en restant inerte n’est pas une bonne option. Car à l’immobilisme ou à la paralysie du pouvoir actuel, NS, lui, n’a pas l’intention de s’arrêter.

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