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La Russie et l'Ukraine: les lignes rouges de Poutine

 

 

 

 

 

La Russie et l’Ukraine : les lignes rouges de Poutine

 

 

 

L’entremise des deux dirigeants allemand et français dans ce terrible conflit russo-ukrainien est un véritable test du poids de l’Europe, en général, et pas simplement de la diplomatie européenne. Vont ils réussir là où les USA n’ont pas réussi ? Vont ils faire plier Poutine ? C’est peu probable, mais c’est très louable et respectable d’avoir essayé. Poutine, on l’a déjà dit précédemment, estime avoir été floué par les Occidentaux qui ont négocié la veille le maintien de Yanoukovitch au pouvoir pour, dès le lendemain, aider les émeutiers à le chasser de son palais et à installer un gouvernement pro européen à Kiev. L’ancien espion Vladimir Poutine ne l’a pas oublié. Dès lors, il a engagé et armé des mercenaires, ukrainiens ou pas, qui tentent de se constituer en zones autonomes, indépendantes du pouvoir central. Les démentis n’y feront rien : Poutine entretient des troupes dans le pays voisin dont il s’est juré le dépeçage s’il tentait de s’allier à l’Europe. Il y voit une menace à long terme pesant sur son pays. La ligne rouge pour le nouveau tsar, c’est l’adhésion de l’Ukraine à l’OTA N. il est prêt à tout pour l’en empêcher et ce que l’on a vu jusqu’ici n’est qu’un petit avant-goût. C’est pourquoi il faut, dans l’immédiat, donner des assurances à Poutine, si l’on veut arrêter les massacres et les destructions dont l’Ukraine pourrait ne pas se remettre. L’arme des sanctions des USA et de l’UE devrait être renforcée, c’est la seule chose qui puisse faire fléchir Poutine car le rouble est en chute libre, les réserves de la Banque de Russie ne sont pas inépuisables et la valse des étiquettes touche la grande majorité de la population. Cet homme est le seul qui ait osé modifier les frontières européennes par la force, au mépris des lois internationales. Voyez le cas de la Crimée qui ne reviendra pas de sitôt dans le giron de Kiev. Enfin, il faut doter l’armée ukrainienne d’armes efficaces et puissantes, capables de repousser les séparatistes armés par Moscou. Il faut renoncer à faire de l’Ukraine un pays membre de l’OTAN. Cela ne passera pas. En tout cas pas aujourd’hui. Ce serait déjà miraculeux si l’on arrêtait cette inutile effusion de sang.

 

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