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Le pari perdu du président Erdogan

Le pari perdu du président Erdogan

Il se voulait le nouveau sultan charismatique de l’empire ottoman, mais il a tristement perdu la majorité au parlement et devra désormais cohabiter avec une autre obédience politique, donc revoir ses ambitions présidentialistes à la baisse. Les Turcs ont fini par comprendre qu’après 13 années de pouvoir total, cet homme devait être recadré : ce qui fut fait puisque le parti pro-kurde a remporté 13% des suffrages exprimés. Il fera son entrée au parlement avec près de 80 députés.

Difficile de prétendre dans ce cas que son parti a gagné les élections ; certes, il est le premier mais n’est plus le vainqueur. Apparemment, les Turcs ont compris que leur pays était fait de diversité et que le régime actuel a tendance à trop aller dans le même sens. Le pays souhaite donc le dialogue et non plus la confrontation.

Même au plan international, la Turquie a voulu un rôle qu’elle n’a pas les moyens d’assumer : diriger le Moyen Orient arabe alors que l’empire ottoman n’a pas laissé que de bons souvenirs dans les mémoires des anciens sujets de l’empire.

Y compris au niveau européen, les Turcs ont compris qu’il fallait désinvestir et chercher ailleurs. Peut être du côté de la Russie et des anciens Etat de l’ex URSS.

Mais la Turqyue a intérêt à rester membre de l’OTAN

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