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Les carcans administratifs de la France. Vers une uberisation de tous les secteurs économiques

Les carcans administratifs de la France. Vers une ubersiation de l’économie

Les scènes d’émeute qui se sont déroulées dans les plus beaux quartiers de Paris, en plein XVIe arrondissement et en bordure de Neuilly ont montré au monde entier la profondeur du mal français : une quantité rentes de situation, parfois même un quasi monopole détenu par des gens venus d’ailleurs, et refuse d’avancer avec son temps, en promouvant le futur au lieu de protéger le passé auquel on s’accroche envers et contre tout. De quoi parlons nous ? De catégories socio-professionnelles qui s’accrochent à lieur monopole, reçoivent mal leurs clients, ne leur ouvrent pas la porte du taxi, mettent leur radio exotique à fond, réclament à la clientèle étrangère des pourboires et ne sont pas vraiment polis. Nous parlons d’une bonne partie des chauffeurs de taxis parisiens. Tous ne sont pas comme cela mais une bonne partie se conduit de manière peu appropriée.

Est il étonnant que les VTC, les Uber et autres se soient développés ? Non, ce n’est pas étonnant et le gouvernement s’est peut être trop avancé en leur faisant des promesses qu’il ne pourra pas tenir car c’est la justice qui aura le dernier mot. Le gouvernement n’avait qu’un objectif : éteindre l’incendie au lieu de faire respecter l’ordre public et d’imposer la liberté la liberté de circulation dans le pays tout entier.

On n’a pas accordé l’attention qu’elle mérite à la déclaration du ministre Emmanuel Macron, depuis New York : en termes circonspect mais univoques, il a stigmatisé l’action de ceux qui veulent inverser le cours du progrès, vers la régression au lieu de la progression.

Il faut fluidifier l’économie française, il faut que les monopoles qui enferment l’économie dans des carcans administratifs cessent. ET il faut en finir avec la culture typiquement française de la manifestation / paralysie qui consiste à tout bloquer jusqu’à qu’on obtienne satisfaction, même si les revendications sont exorbitantes.

Lorsqu’un Américain, grand capitaine d’industrie, s’est dit  intéressé par la reprise d’un grande entreprise française dont deux cadres dirigeants avaient été séquestrés par des salariés en grève, il a aussitôt changé d’avis, ajoutant que dans son pays, ces kidnappeurs er séquestreurs seraient allés en prison…

ON pourrait faire un parallèle avec les taxis ; le mouvement d’uberisation est irrépressible. C’est le sens de l’histoire : nous connaissons tous des gens qui ne prennent plus les taxis classiques et se tournent où des chauffeurs en costume et en cravate, vous ouvrent la porte, chargent les bagages, offrent de l’eau, ne demandent pas de pourboire… Même le paiement s’effectue par carte depuis leur siège social.

Ce mouvement a fait des petits : tout un chacun s’érige en chauffeur de taxi pour arrondir des fins de mois difficiles. Comment faire ?

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