Une procédure judiciaire contre Bachar el Assad pour crimes de guerre
Paris vient de franchir une nouvelle étape dans sa croisade contre le boucher de Damas. C’est une nouvelle partie qui s’engage pour contrer les plans russes concernant la Syrie d’après Bachar. On sent que Paris tient là un bout de la corde qui peut lui permettre de peser sur la suite des événements et de ne pas être exclu des négociations par les deux géants, Obama et Poutine.
Mais était ce vraiment nécessaire de compliquer un dossier déjà bien complexe ? Ne perd on pas de vue l’essentiel, à savoir la lutte contre Daesh qui profite de tous ces atermoiements pour se renforcer et se fondre dans la population, ce qui fait que même après sa défaire au plan conventionnel, il continuera son action malfaisante et déstabilisatrice en perpétrant des attentats et des actions de sabotage..
L’action de Paris paraît contre-productive et s’apparente à une initiative maladroite. Certes, personne ne contestera que Bachar est infréquentable et que les Russes ne se font pas les défenseurs de la veuve et de l’orphelin en le soutenant. Bien au contraire ! Ils tiennent à leur place à Tartous et à Lattaquié et ne se laisseront pas expulser de ces deux ports de guerre donnant sur la Méditerranée orientale.
Mais la question qui se pose est la suivante : est ce une manœuvre de retardement ou une offre désespérée de service dont Américains et Russes ne veulent pas ? Parfois, c’est assez pathétique de voir comment certains essaient de compter ou d’exister, dans un monde sans pitié et sans miséricorde.
Bachar ne va sûrement pas prendre un vulgaire avion de ligne pour se faire arrêter dans je ne sais quel aéroport. Il ne sort plus de chez lui, ni de son palais, ni de sa ville. Daesh et ses opposants sont dans la banlieue de la capitale… Ses conseillers juridiques pourraient contrattaquer en disant qu’il faudrait aussi mettre en examen les dirigeants de Daesh, d’al-Nosra, d’al-Quaida, de l’armée syrienne libre, etc…
Il faut passer à l’action. Et rien ne se fera sans les USA qui disposent sur le théâtre des opérations de 400 avions de guerre et de 1600 pilotes sur zone.
Quand on considère ces chiffres, comparés à d’autres que j’ai la charité de ne pas citer, on a tout dit et tout compris.