Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

V. Poutine remet Bacahr en selle

V. Poutine remet Bachar en selle…

Petit à petit la Russie dévoile son jeu en Syrie. Il ne s’agit plus uniquement d’écraser l’EI mais avant tout de rétablir le contrôle de Bachar sur son territoire, en commençant par ce qui est considéré comme le pays utile par son clan alaouite. D’où les bombardements aériens des Russes préparant la voie à des assauts terrestres effectués par l’armée loyaliste, avec le soutien ou au moins les conseils de ces mêmes experts militaires russes.

Il y a seulement quelques jours, John Kerry avouait benoitement ne pas savoir ce que faisaient les Russes en Syrie : depuis hier soir, il le sait !

Mais l’attitude russe divise la coalition arabe au sujet de la Syrie. En s’en prenant à ce que les Occidentaux, dans leur naïveté abyssale, nomment l’opposition modérée, les Russes se mettent à dos l’Arabie Saoudite et la Turquie, ce qui n’est pas rien. Les Wahabites ont déjà lancé des appels à la guerre sainte, quant aux Turcs, membres de l’OTAN, ils menacent de réagir militairement contre tout aéronef russe violant leur espace aérien.

Si j’osais utiliser un vocabulaire médical, je dirais que les métastases du conflit syrien débordent largement sur les pays limitrophes et que le mal risque de s’étendre démesurément.

Mais comment s’explique l’attitude volontariste de V. Poutine ? Est ce une manière cynique de réagir à l’isolement auquel son pays fut condamné, suite à ses actions délibérées en Ukraine ? On discerne tout de même les traces d’un marchandage : comme par magie, les choses ont l’air de se calmer en Ukraine alors que concomitamment les choses s’accélèrent en Syrie. L’analyse de V. Poutine est claire désormais : concentrer tous ses efforts pour sauver un allié menacé Bachar et tenter de rompre l’isolement en se rapprochant des Occidentaux, sans vraiment servir les mêmes intérêts ni les mêmes objectifs.

Quel avenir peut on prédire ? Si l’armée russe réussit à redresser la situation désespérée de Bacahr, ce dernier bénéficiera à la fin du conflit, d’une armée, certes fatiguées, mais aguerrie et dotée de matériel russe ultra perfectionné. Ce qui n’arrange pas les affaires d’Israël. Quelle sera alors la réaction de l’Etat hébreu ? J’en ai une petite idée et elle n’ira pas dans le sens de l’apaaisement…

Vous voyez, ce Proche Orient où le Dieu biblique s’est révélé pour la première fois aux hommes, est vraiment maudit. Quand donc sera t il enfin touché par la Grâce ?

Les commentaires sont fermés.