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La Russie a mis les USA hors jeu en Syrie

 

 

La diplomatie russe a mis Obama hors jeu en Syrie

Après l’offensive militaire sur le terrain, c’est au tour de l’offensive diplomatique de prendre le relais. On a eu peine à y croire lorsque le ministre Lavrov a indiqué que son pays était prêt à coopérer avec l’opposition dite modérée syrienne, en d’autres termes avec l’Armée syrienne libre. Quel grand écart, mais aussi quel esprit génial, quelle initiative heureuse, dans la mesure toutefois, où il ne s’agit pas d’un ballon d’essai mais d’une volonté profonde de rebattre les  cartes en Syrie. L’initiative russe a eu plusieurs volets. Il y eut d’abord ce voyage surprise d’Assad en Russie. Mais ce voyage ne constituait que le prélude à un train de mesures et de propositions à venir. Le maître du Kremlin voulait imposer ses vues à un dictateur esseulé, à bout de souffle et en somme contraint d’en passer par où son maître et protecteur voulait. Les Russes veulent voir si Bachar a le même sentiment qu’eux : on élimine Daesh mais une fois le travail de salubrité sécuritaire accompli, on organise des élections à la fois législatives et présidentielles. Les Russes ont montré une nouvelle fois qu’ils ne se laissent pas paralyser par des alliés encombrants. Ils ne se laissent pas dicter leur loi, ils ne s’enlisent pas sur place et en moins d’un mois ils ont entièrement changé la situation sur le terrain, même si les Occidentaux et les monarchies pétrolières ont soudain déversé des milliers de missiles Tow dans les rangs de leurs alliés, permettant à ces derniers de ralentir sérieusement l’avancée des troupes loyalistes. Si les choses avancent comme prévu, l’ASL, Bachar et les Russes vont se retrouver du même côté, avec les Iraniens et le Hezbollah libanais, deux forces qui ont subi de lourdes pertes en Syrie. Dans quelques mois, il y aura sûrement une vaste offensive combinée de ces nouveaux alliés pour reconquérir Rakka en Syrie et Mossoul en Irak, deux grandes villes occupées par Daesh. Et tout cela grâce aux Russes dont l’aviation a fait des prodiges. Mais ces succès font face à l’inaptitude et à l’ineptie du président Obama qui s’est laissé mettre hors jeu par une diplomatie russe particulièrement souple et pleine de ressources.. Nous allons vivre un paradoxe dans les prochains mois ; les réfugiés ne seront plus aussi nombreux à affluer en Europe puisque la Syrie deviendra un pu plus sûre. Et cela grâce aux Russes. Du jamais vu : Poutine qui vole au secours de l’Union Européenne, cette même UE qui lui a infligé des sanctions, a refusé de lui vendre les mistrals, etc…

Vivement l’élection présidentielle aux USA et le départ tant attendu de Barack Obama.

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