La sortie d’Egypte, événement historique ou mythe fondateur ?
Les grandes lignes de la conférence d’hier à la mairie du XVIe arrondissement de Paris
La Bible, lecture théologique de l’Histoire.
Acteur central et exclsuif : Dieu
Problème central : Moïse
Versets à considérer :
Moïse grandit
Moïse sortit vers ses frères
il s’installa a Madian
il s’assit aux abords d’un puits
il fut pour elle comme un fils
on ne sait rien de la jeunesse de Moïse
Elle le nomma Moshé, car je l’ai tiré des eaux, d’où savait elle l’hébreu ?
Moise s’enfuit d’Egypte, prélude à l’Exode ?
La sortie d’Egypte, l’Exode, premier événement du peuple d’Israël en tant que peuple.
On ne parle plus de tribus, de conglomérat de tribus qui se font parfois la guerre, ce ne sont les plus enfants de Jacob du livre de la Genèse, c’est le peuple d’Israël
Le stade tribal est définitivement dépassé pour donner lieu à une construction nationale : une foi commune, une conscience commune et un objechif commun : arriver en terre promise afin de s’y installer. un vrai peuple digne de nom.
Un peuple nouveau, Israël, émerge du creuset égyptien, comme si l’esclavage en Egypte qui devait durer à l’origine plus de 4 siècles était nécessaire pour forger la conscience nationale de ce ramassis d’anciens esclaves.
D’ailleurs, le texte hébraïque semble donner raison à cette vision des choses puisqu’il précise que la génération du désert, constitué d’esclaves rebelles et très indisciplinés est morte avant l’arrivée en terre promise. C’est un peu un aveu d’échec : Moïse, victime collatérale de cette crise n’a pas réussi à les assagir.
Toute religion abesoin de mythe fondateur.
Toute religion a besoin de recourir à du surnaturel.
Mais toute religion a aussi raison de le faire, afin de solidifier son essence propre. et de construire la dessus sa propre tradition.
L’Histoire n’est pas la mémoire.
Et la mémoire n’est pas l’Histoire