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La faillite de Barack Obama en matière de politique étrangère.

 

La faillite de Barack Obama en matière de politique étrangère.

On ne le répétera jamais assez et les candidats républicains à la Maison Blanche l’ont tous dit hier lors d’un long débat télévisé : l’actuel président US dont on se demande toujours comment il a pu se faire élire, a affaibli son pays, ruiné sa crédibilité et dénoncé des alliances avec ses alliés traditionnels, bouleversant la donne dans des régions dangereuses et très instables.

On a déjà eu l’occasion de traiter de cette question ici même en posant la question suivante : le statut de grande puissance est il compatible avec une stratégie de repli généralisé ? En sa qualité d’hyper puissance, unique et incontestée, l’Amérique ne peut pas échapper à son destin qui est d’être le gendarme du monde. Certes, les Américains ne veulent plus s’engager dans tous les foyers de conflits de par le monde, mais ils sont bien obligés de réagir lorsque leurs intérêts sont menacés. Il y a donc, à l’origine, une contradiction entre ce président afro-américain et les données fondamentales du pays.

Ce qui est plus grave, c’est l’inaction d’Obama qui a laissé l’EI se développer, étendre ses tentacules sur la totalité du globe, ce qui fait que même battu et chassé de son territoire, il aura des terroristes à sa solde dans le monde entier. Il peut perdre ses possessions en Syrie et en Irak, il commence à se replier en Libye, ensuite il s’étendra à la petite Tunisie et atteindra sûrement le Maroc et pourquoi pas l’Algérie ? Ce qui veut dire qu’il se rapprochera dangereusement de l’Europe dont Obama se soucie bien peu. Erreur : car le continent européen est aux avant-postes !

Même aux USA l’EI a des émules. Et pas seulement aux USA. Voyez ce qui s’est passé à Jakarta, le plus grand pays musulman du monde avec près de deux cents millions d’âmes. Partout, la menace existe. Et chaque jour qui passe accroit la capacité de l’ennemi qui inonde les réseaux sociaux de vidéos d’exécutions, d’égorgements et d’autres horreurs à peine imaginables.

Si Obama avait bien voulu suivre les conseils de ses généraux, il aurait dépêché sur place une ou deux divisions mécanisées qui auraient réglé la question en deux semaines. Mais il ne l’a pas fait considérant que l’Irak était devenu un protectorat iranien suite aux affinités chiites des deux pays et que débarrasser le pays de l’EI reviendrait à mettre une bague au doigt du pays des Mollahs.

Mais Obama devra supporter le verdict de l’Histoire : ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui meurent chaque jour, de faim, de maladie, et qui doivent affronter les rigueurs de l’hiver dans des tentes et autres habitations de fortune…

L’Histoire jugera. Il ne reste plus que dix mois à cet homme pour quitter enfin la scène. Ce que les historiens diront de l’action de cet homme sera terrifiant : il a ruiné la crédibilité de son pays et de son armée face à des puissance maléfiques qui ne comprennent que l’usage de la force.

Même si les dimensions de cet homme sont lilliputiennes, on peut répéter le verdict de Henry Kissinger concernant un autre président, Jimmy Carter : tous les présidents US ont voulu changer le monde, mais ce président se conduit comme s’il l’avait créé…

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