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Fin de partie pour François Hollande ?

Fin de partie pour François Hollande ?

Cette fois-ci, la guerre est vraiment déclarée. Martine Aubry est sur la ligne de départ, je veux dire sur le sentier de la guerre. Certains socialistes serviles ont cru la contredire en disant qu’elle avait mal digéré sa défaite aux primaires… Du coup, elle exige désormais que François Hollande s’y soumette lui aussi, s’il venait à se présenter pour 2017. Or, précédemment, elle estimait qu’il n’ avait pas, en tant que président sortant, à passer par la case des primaires.

On s’interroge un peu sur ce couple improbable de l’exécutif : un premier ministre tout en nervosité, réagissant au quart de tour, ne laissant rien passer au point que les frondeurs du PS dénoncent son côté martial, et en face ou à côté un président tout en rondeurs, lent à réagir, arrondissant les angles et laissant retomber les tensions…

Cette tactique est peut-être bonne quelques fois mais pas en état d’urgence. Le PS est entré dans une phase de décomposition avancée. Fr. Hollande ne s’émeut pas, il n’est pas lié au PS par un mariage catholique, qu’à cela ne tienne, il formera une nouvelle majorité d’idées ou au cas par cas. Mais le problème est que la colère gronde et que certains députés PS menacent même de voter une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dont ils abhorrent le chef.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase et a mis fin à la patience des socialistes n’est autre que cette loi dite Khomri. Des centaines de milliers de personnes ont signé des pétitions contre cette loi.

Dans certains états majors on pense que Hollande sacrifie les idéaux socialises à son intérêt personnel : comme il veut se représenter à tout prix et qu’il a conditionné sa candidature à la baisse du chômage, il met tout en œuvre pour parvenir à ses fins.

Le problème est que son départ et sa non-candidature ne sont plus un tabou dans les rangs socialistes ; même le premier secrétaire ne bouge plus. Le PS est vraiment mal en point. Il y a quelques semaines les socialistes se gaussaient des Républicains, aujourd’hui c’est l’inverse.

Marine Le Pen leur dit merci.

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