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  • Donald Trump ou le refus absolu du politiquement correct…

    On aura beau chercher partout, envisager la question sous tous ses angles possibles et imaginables, tourner le problème dans tous les sens, tant que l’on ne se sera pas défait de quelques préjugés ou postulats allant de soi, on ne saisira pas l’essence de ce président si peu conformiste, qui traite d’autres chefs d’Etat de débiles, envoie des tweets  de façon presque compulsive, bref un président US à nul autre pareil et qui défraie la chronique à l’longueur de journées.

    Pourtant, si l’on consentait enfin à écarter les catégories explicatives en usage depuis des décennies, et qui furent imposées par la bien-pensance ou dictées par des idéologies dominantes conditionnant les salles de rédactions et les studios de télévision, on pourrait s’approcher d’explications proches de la vérité sur un homme qui, il est vrai, a une personnalité sortant de l’ordinaire. Pour comprendre ce style et cette action, qui tranchent tous deux par rapport à tout ce que nous avons connu, il faut se dire que Trump ne veut pas changer le système, il veut changer de système. D’où son refus d’entretenir avec la presse (généralement hostile) des relations identiques à celles entretenues par tous ses prédécesseurs.

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  • Emmanuel Macron à la Sorbonne: mauvais timing pour un catalogue de la Redoute

    Macron Sorbone reuters.JPGEtait-ce une bonne idée de prononcer un tel discours sur l’avenir de l’Europe alors que le pays voisin qui détient les clés de toute avancée, de toute innovation dans le domaine européen, risque d’être bloqué, paralysé, pendant de longues semaines avant de former un gouvernement puisque Angela Merkel paie les erreurs de sa politique migratoire : plus d’un million d’électeurs lui ont faussé compagnie pour se jeter dans les bras de l’AFD.

    Ce n’était pas une bonne idée de tenir un tel discours, qui a duré près de 90 minutes, dans un lieu chargé d’histoire, mais un discours qui tenait plus du catalogue de la Redoute que d’un programme politique réalisable dans un avenir proche. En suivant ce discours en direct, j’ai eu un réflexe, j’ai immédiatement pensé au grand discours prononcé le 11 mars 1812 à la Sorbonne par Ernest Renan sur un thème voisin :

    Qu’est ce qu’une nation ?

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  • Le talon d’Achille d’Angela Merkel 

    angela merkel.jpgCe ne fut pas une victoire débordante, Le Figaro a même titré la victoire amère. Nous même le prédisions depuis plusieurs semaines : Angela Merkel a cru masquer l’admission massive de réfugiés chez elle sous le couvert de l’humanitaire alors qu’il s’agissait de combler le déficit des naissances de l’Allemagne qui aura dans quelques années besoin de millions de bras...

    La chancelière a cru combler ce déficit en recevant plus d’un million et demi de non Européens qu’elle croyait pouvoir assimiler et intégrer à une forme a minima de culture allemande, la plus éloignée des cultures européennes de l’Orient dont proviennent de tels réfugiés ; c’était un très hardi pari sur l’avenir. Les choses paraissaient si simples au point que les réfugiés n’étaient plus des demandeurs d’asile (Asylbewerber) mais des réfugiés économiques.

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    Lien permanent Catégories : Allemagne