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  • La mue de l’Etat d’Israël : de «l’état-voyou» à l’Etat-modèle 

    On pourrait intituler cet éditorial tout autrement, ainsi : D’une vertu nommée patience… L’Etat d’Israël, s’appuyant sur la patience quasi-proverbiale du peuple juif (deux mille ans en dehors des frontières de la terre ancestrale et un retour toutes sirènes hurlantes), a serré les dents durant des décennies et a fini par être récompensé de sa patience et de sa persévérance : le semailles ont duré des décennies mais la récolte est enfin là, le succès est au-rendez vous.

    On pourra penser ce qu’on voudra de la politique, intérieure et extérieure, de l’actuel premier ministre israélien, nul observateur objectif et un peu attentif ne pourra nier les succès remportés  à l’extérieur. La tournée remarquable  en Afrique noire, les voyages à l’autre bout du monde, les visites couronnées de succès en Amérique latine, les demandes de rendez vous de pays étrangers, en marge de la réunion de l’ONU à New York, tous ces éléments montrent que l’isolement devenu inquiétant des années passées est parfaitement révolu…

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    Lien permanent Catégories : Israël
  • L’épineuse question kurde… 

    Ce peuple disséminé entre plusieurs pays limitrophes de l’Iran, de la  Syrie, de la Turquie et de l’Irak fait incontestablement figure de  grand oublié du traité de Versailles qui, en mettant fin à la Grande  guerre, a remodelé la face du monde sous l’égide de l’hyperpuissance de l’époque, l’Europe qui se croyait investie de pouvoirs et d’une  légitimité quasi divins pour le faire. On a déjà lu dans ces mêmes  colonnes l’article sur l’ouvrage intitulé « Une ligne dans le sable ».  L’allusion à des frontières artificielles est évidente et souligne la  faiblesse de l’œuvre humaine à s’imposer à la nature. Le sable était  là, bien avant nous.

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    Lien permanent Catégories : Kurdistan
  •  Paris et les Jeux Olympiques de 2024 

    Sans chercher à jouer aux Cassandre (tout en sachant que ceux qui ne les écoutèrent pas ont mal fini), il faut bien reconnaître que cette acquisition des JO par la capitale française et le faux suspens qui l’a accompagnée laissent transparaître un esprit authentiquement français. C’est-à-dire un sentiment de supériorité incroyable, une assurance de soi tout aussi incommensurable, ce sentiment si français de se croire irremplaçable. Comment les choses se sont elles passées ?

    Quelques capitales européennes qui s’étaient plus ou moins mises sur les rangs ont eu la sagesse de renoncer et de se retirer. Il ne restait plus que Paris et Los Angeles, cette cité américaine eut l’intelligence de reconnaître qu’elle ne serait jamais prête dans les sept ans à venir. Le CIO eut la sagesse de répartir les rôles : Paris en 2024 et Los Angeles quatre ans plus tard. On dit : A vaincre sans péril on triomphe sans gloire… Je revois cette larme ostensiblement essuyée par Anne Hidalgo, alors qu’elle savait pertinemment bien et depuis belle lurette que l’affaire était conclue et qu’il suffisait d’attendre les premières semaines de septembre pour l’oracle, envoyé depuis Lima au Pérou, aborde nos rivages…

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