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  • Que se pqsse t il en Libye?

    Que se pqsse t il en Libye?

    DE là où je me trouvais, j ai pu prendre connaissance de l'intégralité des discours fous du colonel Khaddafi. Je l'ai suivi alkors qu'il haranguait les foules, menaçait ses eenmis, traiter de chiens les jouranlistes qui disaient qu'il s'était enfui. C'était assez surréaliste: dire, tout comme son fils, que tout  va bien alors qu'il ne contr^ole plus que Tripoli et encore, est assez effarant.

    La seconde fois, il a parlé devant une foule peu nombreuse, pour ne pas dire clairsemée, invitant ses auditeurs à chanter, à danser et à être heureux... Absolument incroyable, du jamais vu!

    La télévision israélienne qui n'en demandait pas trant a fait passer une large rétrospective des excentricités du colonel: on le vit traiter les membres de l'Asemblée générale de l'ONU d'endormis (kullekoum naimin) et leur jeter le texte de son discours, sans même parler de son algarade avec l"un des traducteurs en arabe.

    Mais aujourd'hui, le problème n'est pas cela, c'est la folie meurtrière d'un homme qui n'a rien vu venir, qui est rejeté par son peuple et qui n'en continue pas moins de prétendre que tout va bien ( kol schi bi-khir)

    Combien de temps va t il encore tenir sans ravager toujours plus son pays? C'est là tout le problème.

    >Ce qui m' a frappé, c'est le demande réitérée de vétérans de l'indépendance de tous ces pays, jadis colonisés, qui demandent à cor et à cri une intervention de ces mêmes puissances qu'ils chassèrent il y a quelques décennies avec une attaque armée, rejetant notre culture, nos traditions et notre système politique...

    Juste retour des choses? Je ne sais. Mais ce fait méritait d'être relevé

  • Les leçons d’un remaniemùent

    Les leçons d’un remaniemùent

     

    On savait, depuis quelques années déjà, que la France était entrée dans la mondialisation. Depuis hier dimanche, cette mondialisation est au cœur même des préoccupations du pays. C’est la première fois, je crois, depuis la fin de la guerre d’Algérie, que des événements extérieurs (et quels événements extérieurs !) rendent obligatoire un remaniement ministériel en profondeur. On ne parle pas du nombre de ministres qui entrent au gouvernement ou le quittent, on parle de l’importance des personnalités qui changent d’affectation ou qui en sont désormais privées.

    Le premier enseignement à tirer de cette affaire un peu improvisée, tout de même, (et l’on sait que des remaniements trop proches les uns des autres génèrent une fâcheuse impression d’instabilité ministérielle) est le renforcement de M. François Fillon dont le nom est désormais régulièrement cité dans ce qu’on peut appeler le tandem de l’exécutif. Ceci est un point important et le précédent remaniement n’eût pas été ce qu’il fut, si le Premier Ministre avait été rassuré sur son sort personnel dès le début et qu’on avait fait l’économie de tant de semaines d’incertitude… Donc, sur ce point précis, au moins, prévaut une impression de solidité et de stabilité, le Premier Ministre ayant maintes fois prouvé sa carrure d’homme d’Etat.

    Mais la leçon majeure que l’on peut tirer est que la politique méditerranéenne de la France doit évoluer, certains diraient même qu’elle devrait exister enfin. Ceci n’est pas une critique voilée de la politique menée au cours des dernières semaines, mais plutôt le constat d’une inadaptation à une situation en constante évolution. Le corps diplomatique doit diversifier ses sources de recrutement…

    De même que personne (dixit Sa Majesté la reine d’Angleterre) n’a vu venir la crise financière, personne n’a pré-vu les profonds bouleversements qui frappent les pays arabes comme un typhon qui déjoue toutes les prévisions. Même les Israéliens, qui gardent pourtant les yeux rivés sur le moindre mouvement chez leurs voisins, n’ont pas anticipé la crise. Du temps de Valérie Giscard d’Estaing, suite aux différents chocs pétroliers, l’ancien président avait parlé de gérer l’imprévisible…

    Au fond, même si des raisons de politique intérieure rendaient le présent remaniement incontournable, c’est la politique extérieure régionale (mare nostrum) qui a prévalu et dicté les choix fondamentaux.

    En écartant M. Brice Hortefeux de la Place Beauvau, le président a donné raison à Ernest Renan qui recommande de ne jamais sacrifier la critique à l’amitié. En élargissant la saisine traditionnelle du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a pris conscience que l’immigration risquait de devenir le problème prioritaire de la nation, en raison justement des révolutions arabes. Il a donc nommé à ce poste si sensible M. Claude Guéant qui est le personnage le plus secret, le plus précis et le plus méticuleux que je connaisse.

    Enfin, l’arrivée de M. Alain Juppé au Quai d’Orsay aurait dû avoir lieu dès novembre. Un tel homme est en mesure de réinventer, ou, à tout le moins de réactualiser une politique arabe de la France. Sûr de lui, inflexible, parfois même cassant (cf. le temps où il était à Matignon), M. Juppé peut nous frayer un chemin à travers les dédales d’un monde de plus en plus complexe et de plus en plus dangereux.

    Désormais, l’opinion attend du président de la République un parcours sans faute. Et ce gouvernement doit rester en place jusqu’aux élections présidentielles.

  • Les bords merveilleux de la mer Rouge : d’Ouvda à Eilat

    Les bords merveilleux de la mer Rouge : d’Ouvda à Eilat

     

    Je viens de poser le pied dans notre beau pays : retour d’Eilat d’où nous avons gagné l’aéroport d’Ouvda par la route : le trajet dure une petite heure au cours de laquelle nous traversons un paysage désertique mais somptueux. Il faisait près de 26% et les lunettes de soleil étaient une nécessité absolue. Dès que nous quittons la ville en tant que telle, sorte de Las Vegas plantée dans le désert d’Eilat, à peine rafraîchi par la Mer Rouge, nous commençons à entrevoir dans les hauteurs les casemates de l’armée israélienne qui fixent et surveillent l’Egypte. D’ailleurs, nous sommes arrêtés par au moins trois barrages de Tsahal qui étaient plus fournis que d’habitude.

    Un peu plus loin, nous voyons un groupe de trois soldats de Tsahal, et à moins d’un jet de pierre d’eux, deux soldats égyptiens, assis à même le sol. C’est dire combien cette région est imbriquée, engagée dans des recoins incroyables.

    Ouvda est un aéroport militaire qui accueille les avions gros porteurs. Il ne vous laisse passer qu’au compte-goutte. Notre chauffeur s’est fait rabrouer par les gardes qui ne le connaissaient pas et qui lui posèrent des questions un peu étonnantes : qui est dans le car ? Avez vous vérifié etc ?

    La croisière dont j’avais déjà brièvement rendu compte m’a tant impressionné. Imaginez une Mer, la Mer rouge, on fait quelques milles et on doit faire demi tour pour longer les rivages d’Israël car en face, au beua milieu du fleuve, ce sont les eaux territoriales de l’Egypte, à gauche s’est la Jordanie avec le palmais du roi hachémite et tout droit devant soi, à moins de 15 km c’est l’Arabie Saoudite. D’ailleurs, non loin de la frontière égyptienne, un navire de la marine de guerre d’Israël est là, immobile, scrutant à la jumelle tout ce qui passe ou bouge…

    Les Israéliens espèrent que ce fameux printemps arabe mettre du beaume au cœur de leurs ennemis d’hier leur inculquant de nouvelles impressions et de nouveau sentiments… Leur montrant, dit Israël, que les véritables ennemis des Arabes sont l’ignorance, la haine gratuite, l’analphabétisme et la tyrannie