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  • Résistances juives à la kabbale Depuis le Moyen Age jusqu’à la fin du XIXe

    Résistances juives à la kabbale

    Depuis le Moyen Age jusqu’à la fin du XIXe

    Siècle en Allemagne

    Conférence prononcée à la Mairie du XVIe arrondissement de Paris

    Le jeudi 24 mars 2011à 20h

    Généralités

    Comme on pouvait s’y attendre, la vision kabbalistique du judaïsme rabbinique ne s’est pas imposée du jour au lendemain ni n’a été épargnée par les critiques. Lors de son avènement, elle avait soulevé de fortes résistances dans certains milieux philosophiques, mais aussi à l’autre extrémité du spectre communautaire, c’est-à-dire au sein de l’orthodoxie et du camp conservateur. Cependant, dès la fin du XVe siècle, on peut affirmer que toute mise en cause de la théologie kabbalistique était considérée par les autorités religieuses comme une attaque frontale à l’encontre du judaïsme. C’est seulement après la redoutable crise provoquée par le sabbataïsme qui se solda par des milliers de défections que la kabbale et ses théologiens furent appelés à rendre des comptes. A partir de cette date, la kabbale fut suspectée d’avoir des idées hérétiques.

     

     

    Les premières contestations de l’antiquité du Zohar et de la paternité littéraire de Siméon ben Yochaï.

     

    Voici la traduction française de l’introduction de Zacuto au texte d’Isaac d’Acre

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  • La crise libyenne : le passsage du témoin à l’OTAN

    La crise libyenne : le passsage du témoin à l’OTAN

     

    On ne comprend pas très bien l’empressement des USA à transmettre le commandement des opérations en Libye à l’OTAN, structure militaire de l’alliance de l’Atlantique Nord, où, de toutes manières, ce sont ces mêmes USA qui détiennent le pouvoir, en raison de leur engagement massif. Mais pourquoi tout ce désordre et cette apparence d’instabilité au sein de la coalition ?

    Ces craintes semblent émaner de la raison suivante : l’OTAN serait considérée par les musulmans et les Etats arabes comme le bras séculier de l’Occident chrétien et pourrait mobiliser contre la coalition à l’œuvre en Libye la rue et l’opinion arabes.

    C’est difficilement compréhensible puisque cette même OTAN est à la manœuvre en Afghanistan, et dans une certaine mesure, en Irak. Et enfin, il faudrait que l’opinion publique arabe cesse de se choisir des champions qui tyrannisent leurs peuples. Quand on regarde les banderoles déployées tant en arabe qu’en langues étrangères dans les rues de Benghazi et d’autres cités rebelles, les résistants demandent , voire exigent le respect des droits humains. Ni islam, ni islamisme, ni nationalisme panarabe. Au fond, on assiste à une prise de conscience des peuples arabo-musulmans qui comprennent enfin qu’on a opposé artificiellement les valeurs orientales aux valeurs démocratiques de l’Occident judéo-chrétien. Il faut cesser de se poser en s’opposant. Depuis le début du XVIIe siècle, date de l’essor de l’Europe judéo-chrétienne et du décrochage de l’empire ottoman (l’homme malade de l’Europe), la civilisation arabo-islamique semble marquer le pas et prendre un retard qu’elle n’a jamais pu rattraper depuis. Il faut que cela change : et alors nous enregistrerons avec satisfaction le retour de la civilisation arabo-musulmane, brillante à ses débuts, dans le concert des nations. Cette nouvelle mentalité facilitera le retour de cette culture dans le giron de la mondialisation.

    Ce fait est remarquable et n’a pas été assez souligné par les media.

    Un autre point mérité d’être signalé ; l’attitude de la Turquie que les membres de la coalition ont su convaincre de jouer un rôle plus actif au sein même de l’OTAN dont elle est membre. Il est vrai que le cartésianisme n’est pas le bien commun de tous : M. Erdogan suit parfois des logiques qu’on a peine à comprendre. Mais enfin ? L’essentiel, c’est le résultat.

    Et le plus grand des résultats, c’est d’abréger les souffrances inouïes du peuple libyen, de lui rendre la liberté de s’autodéterminer et de rejoindre enfin le concert des nations autonomes, tournant définitivement le dos au terrorisme et au népotisme.

  • Mais que se passe-t-il en Syrie ?

    Mais que se passe-t-il en Syrie ?

     

    Les Etats voyous peuvent-ils se régénérer, s’amender ? Cela paraît impossible. Et la Syrie en offre un exemple frappant. Jacques Chirac, mû par ses amitiés libanaises, avait à juste titre ostracisé le régime syrien (qui maintient l’état d’urgence et suspend les libertés depuis 1963), soupçonné d’être pour quelque chose dans l’assassinat de Rafic Hariri, le père de l’éphémère Premier Ministre Saad Hariri. Ce jeune dirigeant politique est tombé à la suite d’une manœuvre du Hezbollah, véritable marionnette entre les mains de ses maîtres libanais et syriens. Et c’est justement dans le pays de Bachar el Assad que cinq manifestants au moins ont été tués hier par les forces de l’ordre, dans la ville de Dera…

    Il semble que le reste du monde, je veux dire le monde civilisé, n’accepte plus que de tels régimes continuent de sévir contre leur propre population et à nourrir le terrorisme international. Dans des pays comme l’Iran et la Syrie, ce modus operandi est devenu une politique d’Etat. Mais voilà, une réalité nouvelle s’est imposée à la vitesse de l’éclair : l’Egypte est tombe, la Tunisie est tombée, la Libye est en train de tomber, le Yémen va tomber et ne veut plus d’un dirigeant sanguinaire qui a fait tuer tant de manifestants désarmés. Aujourd’hui, c’est le tour de la Syrie ui réagit comme à l’accoutumée, au lieu de tirer des leçons des événements récents.

    Aucun pouvoir ne peut tenir face à un soulèvement populaire : le temps n’est plus où le père de Bachar elAssad pouvait faire tuer en plein jour des dizaines de milliers d’hommes et de femmes entrés en rébellion contre lui… De telles exactions ne sont plus possibles.

    Il est vrai aussi que les pays occidentaux nt mis un terme à cette complaisance désastreuse face aux pays arabes, même si ceux ci ont du pétrole…

    Si nous parvenions à développer des énergies nouvelles et à nous passer des hydrocarbures, nous priverions les pays en questions d’une arme et d’un chantage insupportables…

    Le salut viendra peut-être des masses arabes, enfin conscientes des bienfaits de la démocratie et de la nécessité de vivre en paix avec tous leurs voisins. Leur intégration dans la mondialisation est à ce prix…