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  • Le procès des assassins du premier ministre libanais Rafic Hariri

    Le procès des assassins du premier ministre libanais Rafic Hariri On peut être fier du tribunal pénal pour le Liban car il vient de mettre en accusation des membres influents du Hezbollah. Les preuves selon le tribunal sont assez fortes pour aller de l’avant. Et en dépit des menaces, des pressions et des dénégations, le tribunal a montré qu’il ne céderait pas et justice serait faite. Que la justice soit, le monde dût il en périr (fiat justicia pereat mundus). Chacun se souvient des menaces pesant sur l’ancien premier ministre dont le rapprochement avec le Liban inquiétait l’ancien protectorat syrien, confronté aujourd’hui aux difficultés que l’on sait. Le problème est que le Hezbollah contrôle aujourd’hui le gouvernement libanais dont on se demande comment il va se sortir de ce guêpier : ne pas respecter les conventions internationales dont il est signataire ou affronter le Hezbollah, véritable status im statu, qui n’hésitera pas à le renverser et à mettre le Liban à feu et à sang. Cette situation devrait servir de leçon au Liban et aux Libanais. Ce pays doit restaurer sa souveraineté (siyyada) nationale et ne plus permettre à des bandes armées, du style du Hezbollah, de se substituer à lui. Les Libanais en ont assez de l’impunité dont jouissent leurs détracteurs et imposteurs qui transforment leur petit pays en champ clos de rivalités régionales. Lorsque Rafic Hariri a été tué, il s’apprêtait à rejoindre l’opposition anti-syrienne qui réclamait la liberté du Liban. La suite est connue : les soupçons se portèrent aussitôt sur ceux qui avaient tout intérêt à faire disparaître un homme qui menaçait gravement leurs intérêts. Que fera aujourd’hui cette opposition qui n’a pas les moyens de faire valoir ses droits et ses revendications ? Peu de choses. Il est même douteux que la communauté internationale puisse exiger le départ d’el Assad du pouvoir. Le pays est habitué à vivre en circuit fermé et en autarcie économique. Même si l’on gelait les avoirs des dirigeants et que l’on interdisait le moindre déplacement à l’étranger, ces hommes n’en souffriraient guère : ils quittent rarement leur pays et pourraient de toute manière voyager dans d’autres pays arabes qui ne respectent pas les conventions internationales.. Comme disait une maxime romaine ; attendons et espérons !

  • En flânant dans les rues de Tel Aviv….

    En flânant dans les rues de Tel Aviv….
    Quel bonheur de découvrir des rues encore inconnues de nous dans cette ville si changeante et si charmantes ! Nous avons commencé par chercher la rue Abraham Mapou, l’un des premiers écrivains néo-hébraïques, qui avaient même, dans l’un de ses romans, puisé dans la littérature française. Cela me paraissait étrange de traverser une rue dont le nom m’était familier durant mes études. Après avoir laissé le véhicule dans une rue adjacente, la rue Frishmann, nous nous retrouvons rue Ben Yehouda, lui aussi grand lexicographe néo-hébraïque, auteur du premier grand dictionnaire que j’ai tant de fois utilisé. Il s’agit de l’une des plus grandes artères qui traversent la capitale économique du pays.
    Quel trafic, quelle circulation ! Même si votre portable sonne dans votre poche, vous ne l’entendez pas tant la cameur est grande. Je m’arrête dans une échoppe qui vend des Bibles. Une dame d’origine indienne me reçoit et me montre les déditions de Bible dont elle dispose. Elle me conseille d’aller rue Rambam où, me dit-elle, je trouverais ce que je cherche. Nous nous y rendons à pied. Les rues que nous traversons m’étzient inconnues, nous remontons toute la rue Ben Yehouda, puis le boulevard Allenby et enfin, à droite, se teouve la rue Rambam, une rue piétonne. Je trouve le magasin et j’achète ma Bible après en avoir légèrement marchandé le prix.
    Une discussion s’engage entre le jeune libriare et moi-même : je lui explique ce que je fais, il me regarde avec admiration lui qui, un instant auparavant, me demandait si je savais déchiffrer l’hébreu.. Il me montre la devanture de son magasin au même endroit en 1940 dans un quartier où les habitations arabes étaient nombreuses et dont l’architecture de certaines coupent le souffle, tant elle sont artistiquement conçues.
    On s’installe dans un café meublée à la mode des années 70, le café est buvable mais c’est le bâtiment en soi qui retient notre attention. Mais la plus grande surprise est à venir : en marchant quelques centaines de mètres, nous tombons sur l’un des marchés les plus populaires de Tel Aviv, le Chouk ha-Carmel. Quelle vie, il grouillait de monde, tous ces jeunes, garçons et filles ; je m’arrête devant un marchand de cacahuètes et d’amandes salées et grillées que j’adore. Ensuite, on regarde des polos d’imitation que je laisse généralement sur place pour les grandes chaleurs de l’été.
    Et un peu plus loin, j’avise une échoppe o ù l’on vend des valises. Danielle s’approche et je dois traduire. L’homme auquel je m’adresse me semble sympathique. Pendant que Danielle regarde, nous devisons et il me demande si je suis français. Oui, dis je, et il me demande aussitôt si j’aime le foot ball… Pourquoi ? Parce que j’ai été joueur de l’équipe de foot ball de Strasbourg pendant trois ans, il y a si longtemps.. Vous vous rendez compte : trouver un ancien de Strasbourg dans un marché de Tel Aviv !
    Armé de ma nouvelle valise, j’y installe nos achats et nous nous mettons en route vers le boulevard Ben Yehouda. C’est alors que Danielle suggère de traverser une rue pour rejoindre le front de mer. Et là, j’ai senti battre le cœur de Tel Aviv : que de jeunes, que des visages connus que je salue ! Quel beau coucher de soleil que nous admirons pendant cinq bonnes minutes…
    On reprend notre marche pour nous rendre au restaurant Barbounia afin d’y manger de bons petits rougets frits. Nous refaisons le même chemin mais en sens inverse. Laura est ravie à l’idée de retourner chez Barbounia mais ne veut plus manger de rougets.. La chaleur ne se relâche, même vers 20 heures.
    Après le repas, une belle journée s’achève et nous rentrons à la maison où la télévision nous apprend que c’est le Hezbollah qui est accusé par le Tribunal Pénal de l’assassinat de M Rafic Hariri, que el Assad continue de tuer son peuple, que Ali Abdallah Saléh n’entend pas partir, que Khaddafi est malade mais ne veut pas se rendre, etc…
    En somme, une banale journée, mais avec un magnifique ciel bleu au-dessus de Tel Aviv.

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  • En flânant dans les rues de Tel Aviv….

    En flânant dans les rues de Tel Aviv….
    Quel bonheur de découvrir des rues encore inconnues de nous dans cette ville si changeante et si charmantes ! Nous avons commencé par chercher la rue Abraham Mapou, l’un des premiers écrivains néo-hébraïques, qui avaient même, dans l’un de ses romans, puisé dans la littérature française. Cela me paraissait étrange de traverser une rue dont le nom m’était familier durant mes études. Après avoir laissé le véhicule dans une rue adjacente, la rue Frishmann, nous nous retrouvons rue Ben Yehouda, lui aussi grand lexicographe néo-hébraïque, auteur du premier grand dictionnaire que j’ai tant de fois utilisé. Il s’agit de l’une des plus grandes artères qui traversent la capitale économique du pays.
    Quel trafic, quelle circulation ! Même si votre portable sonne dans votre poche, vous ne l’entendez pas tant la cameur est grande. Je m’arrête dans une échoppe qui vend des Bibles. Une dame d’origine indienne me reçoit et me montre les déditions de Bible dont elle dispose. Elle me conseille d’aller rue Rambam où, me dit-elle, je trouverais ce que je cherche. Nous nous y rendons à pied. Les rues que nous traversons m’étzient inconnues, nous remontons toute la rue Ben Yehouda, puis le boulevard Allenby et enfin, à droite, se teouve la rue Rambam, une rue piétonne. Je trouve le magasin et j’achète ma Bible après en avoir légèrement marchandé le prix.
    Une discussion s’engage entre le jeune libriare et moi-même : je lui explique ce que je fais, il me regarde avec admiration lui qui, un instant auparavant, me demandait si je savais déchiffrer l’hébreu.. Il me montre la devanture de son magasin au même endroit en 1940 dans un quartier où les habitations arabes étaient nombreuses et dont l’architecture de certaines coupent le souffle, tant elle sont artistiquement conçues.
    On s’installe dans un café meublée à la mode des années 70, le café est buvable mais c’est le bâtiment en soi qui retient notre attention. Mais la plus grande surprise est à venir : en marchant quelques centaines de mètres, nous tombons sur l’un des marchés les plus populaires de Tel Aviv, le Chouk ha-Carmel. Quelle vie, il grouillait de monde, tous ces jeunes, garçons et filles ; je m’arrête devant un marchand de cacahuètes et d’amandes salées et grillées que j’adore. Ensuite, on regarde des polos d’imitation que je laisse généralement sur place pour les grandes chaleurs de l’été.
    Et un peu plus loin, j’avise une échoppe o ù l’on vend des valises. Danielle s’approche et je dois traduire. L’homme auquel je m’adresse me semble sympathique. Pendant que Danielle regarde, nous devisons et il me demande si je suis français. Oui, dis je, et il me demande aussitôt si j’aime le foot ball… Pourquoi ? Parce que j’ai été joueur de l’équipe de foot ball de Strasbourg pendant trois ans, il y a si longtemps.. Vous vous rendez compte : trouver un ancien de Strasbourg dans un marché de Tel Aviv !
    Armé de ma nouvelle valise, j’y installe nos achats et nous nous mettons en route vers le boulevard Ben Yehouda. C’est alors que Danielle suggère de traverser une rue pour rejoindre le front de mer. Et là, j’ai senti battre le cœur de Tel Aviv : que de jeunes, que des visages connus que je salue ! Quel beau coucher de soleil que nous admirons pendant cinq bonnes minutes…
    On reprend notre marche pour nous rendre au restaurant Barbounia afin d’y manger de bons petits rougets frits. Nous refaisons le même chemin mais en sens inverse. Laura est ravie à l’idée de retourner chez Barbounia mais ne veut plus manger de rougets.. La chaleur ne se relâche, même vers 20 heures.
    Après le repas, une belle journée s’achève et nous rentrons à la maison où la télévision nous apprend que c’est le Hezbollah qui est accusé par le Tribunal Pénal de l’assassinat de M Rafic Hariri, que el Assad continue de tuer son peuple, que Ali Abdallah Saléh n’entend pas partir, que Khaddafi est malade mais ne veut pas se rendre, etc…
    En somme, une banale journée, mais avec un magnifique ciel bleu au-dessus de Tel Aviv.