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  • TitreParis, une ville sûre ? de la note

    Paris, une ville sûre ?

     

    Depuis quelque temps, les réglements de compte se multiplient dans certaines grandes agglomérations françaises. En tête de ce triste palmarès se touve hélas Marseille où les assassinats en pleine rue ont atteint des porportions plus qu’inquiétantes. Il y a assurément des causes à cela, notamment toute une population confinée dans les cités, rejetée du monde du travail. Même si tous les problèmes ne viennent pas de l’extérieur des cités, mais souvent des cités elles mêmes et des populations spécifiques qu’elles abritent, il faut se pencher sur ce grave problème qui réduit un pourcentage sans cesse croissant de gens à une vie marginale, à donc à sombrer dans la délinquance.

     

    Il y a de cela de nombreuses années, un homme politique d’extrême droite avait dénoncé cette dérive de la politique de la ville, alertant sur des concentrations homogènes dans de véritables ghetto qui ne disaient pas leur nom… Il avait même parlé d’une cinquième colonne qui finirait par s’armer et par mettre en péril la quiétude la nation.

     

    Pour lui infliger un démenti, il faut maintenant saisir le taureau par les cornes et agir sans plus tarder. Comment faire ? Tout d’abord, retrouver les coupables de ces assauts meurtriers en pleine rue et en plein jour. Or, la police met de plus en plus de temps pour cela. Ce n’est pas un bon signe car on laisse le sentiment d’insécurité gagner la population, notamment dans les quartiers et les cités.

     

    Mais la police, à elle seule, ne peut pas tout faire. Il faut donc s’en prendre aux flux migratoires : comment peut on admettre chez soi des gens qu’on ne peut pas intégrer ni nourrir et encore moins soigner ? Comment admettre en Europe des familles nombreuses, démunies et qui ne viennent que pour bénéficier des minima sociaux ? Certes, toute société civilisée se doit de se porter au secours de gens ayant besoin d’aide. Mais on peut le faire chez eux, en leur portant secours chez eux et en les y fixant.

     

    Les règlements de compte qui se multiplient en raison de la prolifération d’armes de guerre font très mauvaise impression. C’est la réputation même des villes de France qui est en jeu. Il faut saisir toutes ces armes introduites illégalement dans le pays. Et aussi mettre fin au trafic de drogue, source de tous les maux.

  • TLimites du discours politique : la saturation…itre de la noteLimites du discours politique : la saturation…

    Limites du discours politique : la saturation…

     

    C’est un peu un coup de gueule, on est rassasié du discours politique d’où qu’il vienne. Quand voit ce qui se dit du matin au soir, on se demande vraiment à quoi pensent les hommes politique, de l’extrême droite à l’extrême gauche . Prenez l’exemple de ce week end pa rexemple : Marine Le pen qui parle de la kippa qu’elle met sur un même pied d’égalité que le voile islamique, jean-Luc Mélenchon qui attaque le traité européen, les gens de l’UMP qui se disputent pour faire élire leur champion. Et quand le vacarme de l’élection sera passé, ils nous diront qu’ile s’aiment et sont unis.

     

    Pendant le fanatisme et l’intégrisme religieux se déchaînent, la crise économique dévaste des région entières d’Europe, le chôma croît à vue d’œil et pendant ce temps les hommes politiques font leur discours tranquillement, comme si de rein n’était.

     

    Vivent ils sur la même planète que nous ? Ont ils quelque égard pour le peuple qui les a désignés ou élus ? On peut se poser la question.

     

    Enfin, tout autre chose : je félicite les électeurs du canton de Berne qui ont la tête sur les épaules et qui ont refusé de changer soudainement le régime fiscal des étrangers qui vivent chez eux.

     

    Comme quoi, la Suisse ce n’est pas si mal.

  • L’ordination de rabbins à Cologne : Le discours du ministre allemand des affaires étrangères, M. Guido Westerwelle

    L’ordination de rabbins à Cologne :

    Le discours du ministre allemand des affaires étrangères, M. Guido Westerwelle

     

    Depuis le débat stérile autour de la pratique de la circoncision en Allemagne, les choses devaient être remises à leur juste place : c’est ce que vient de faire l’intelligent et très adroit ministre allemand des affaires étrangères, M. Guido Westerwelle lors d’une cérémonie d’ordination de rabbins dans la communauté de Cologne. Ce discours fera date pour deux raisons : d’abord parce qu’un ministre fédéral s’adressant à ses compatriotes juifs leur dit qu’ils sont chez eux en Allemagne, près de soixante-dix après la fin de la seconde guerre mondiale ; et ensuite parce qu’une certaine normalité était souhaitable dans les relations si passionnelles entre la judéité et la germanité depuis des siècles.

     

    Le ministre a ouvert son discours par un rappel historique : c’est dans cette ville symbole que  commença la présence juive en terre d’Allemagne. De tout temps, et malgré les expulsions successives et les accusations de toutes sortes, Cologne a toujours été un centre de vie et de culture juives prospères. Le plus ancien document attestant cette présence remonte, nous dit le ministre au début du IVe siècle (321).

    Après la sanglante coupure imposée à la vie juive par les Nazis, on assiste désormais à un renouveau de la vie communautaire de l’autre côté du Rhin. Ceux qui ont étudié le science du judaïsme (Wissenschaft des Judentums) savent combien nous sommes redevables à la science et la méthode historico-critique allemandes qui ont permis au judaïsme de mieux connaître son histoire et de mieux s’appréhender et se présenter (jüdische Selbstdarstellung).

     

    Aujourd’hui, alors que la présence juive dans ce pays se limitait à une présence muséale, plus de cent mille personnes se déclarant juives vivent sur le territoire, disséminées dans plus d’une centaine de communautés. La meilleure preuve d’une renaissance nous est livrée par cette cérémonie d’ordination de rabbins, la première depuis si longtemps.

    S’adressant directement aux rabbins nouvellement confirmés dans leurs fonctions pastorales, le ministre a dit sa fierté et sa joie de vivre ce renouveau. Tant de rabbins éduqués en Israël, aux USA, en Russie ou en Ukraine, reviennent s’établir en Allemagne, jetant les bases d’une nouvelle vie juive.

     

    Wir wollen blühendes jüdisches Leben in Deutschland : nous voulons une vie juive florissante dans notre pays, a dit le ministre, ajoutant allusivement que cela impliquait qu’il n’y aurait aucune restriction juridique, d’aucune sorte, à la pratique juive. Je me permets d’ajouter qu’il fallut toute la bêtise et l’inconscience de quelques juristes pour oser déclarer illégale une pratique multimillénaire qui gît au fondement même de la religion mosaïque. Et dans ce contexte, l’intervention de M. Westerwelle était à la fois nécessaire et suffisante.

     

    Le ministre a aussi stigmatisé l’attitude de ceux qui, par ignorance, assimilent la circoncision à une mutilation ou la mettent sur un même pied d’égalité que l’excision. Pour rassurer son auditoire, il a aussi nommément cité l’Iran qui commettrait l’inacceptable en se dotant de l’arme nucléaire.

     

    Le chef de la diplomatie allemande a aussi évoqué l’émotion qu’il a éprouvé en considérant le titre des Mémoires de l’ancien président du Zentralrat Paul Spiegel : De nouveau chez nous ? (Wieder zu Hause ?) L’ancien dirigeant communautaire avait fait part de son émotion suite aux débordements de groupes d’extrême droite qui n’avaient pas été fortement réprimés par les autorités. Le ministre souligne que les juifs doivent se sentir chez eux en Allemagne. Il ajoute même que les familles juives ne doivent pas se considérer comme une minorité protégée, mais comme des citoyens à parte entière. Nous les voulons comme au centre même de notre société
    wir wollen sie in der Mitte unserer Gesellschaft. Allusion probable à la forte présence intellectuelle et  scientifique juive durant la période de l’entre deux guerres.

         J’espère, en ma qualité de spécialiste de l’histoire intellectuelle et de la philosophie judéo-allemande que de l’autre côté du Rhin revivra une authentique renaissance juive, consciente de ses idéaux universalistes , en paix avec elle-même et avec son entourage.

     

    Maurice-Ruben HAYOUN