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  • La question kurde et la révolution en Syrie.

    La question kurde et la révolution en Syrie.

     

    Ce matin, France 24 a diffusé un intéressant reportage au sujet d’une région kurde située en Syrie, à la frontière avec la Turquie. On sait que les relations entre la Syrie et la Turquie ont toujours été en dents de scie. Du temps du père de Bachar, Hafez el Assad, ces relations étaient exécrables et le régime syrien encourageait les militants du PKK commettre des attentats en Turquie, ce qui avait conduit au rapprochement des Turcs avec Israël. Tsahal pouvait s’entraîner dans l’espace aérien turc et ne se privait pas de s’approcher très près de la Syrie. Depuis, les choses ont changé.

     

    Mais elles sont de nouveau en train de changer, mais dans un autre sens. Même si, au plan politique, les relations sont gelées, au plan commerciale, voire militaire, tout va bien entre Israël et la Turquie. Mais on ne le dit pas trop haut pour ne gêner personne.

     

    Le reportage a montré cette région syrienne, évacuée sans tirer un coup de feu par les forces de police et de l’armée syriennes. Les Kurdes autonomistes ont donc pris la place laissée vacante, la nature ayant horreur du vide. Dans cette région tenue par des milices armées, c’est le drapeau kurde qui flotte au vent, ce qui suscite les plus vives inquiétudes chez les Turcs. On a relevé que depuis quelques semaines, les Kurdes attaquent et tuent des membres des forces armées et de la police turques. Au point que Ankara menace d’intervenir militairement en territoire syrien.

     

    Les observateurs pensent que cet activisme est encouragé en sous main par le régime de Bachar qui se venge ainsi de l’alliance d’Ankara avec l’armée syrienne libre. Ce n’est pas à exclure car il est rare que la Syrie agisse ainsi et se retire sans autre forme de procès.

     

    La question kurde n’est que l’un des problèmes dormants de la région. Le problème kurde est bien plus grave que tous les autres. Comme nous l’indiquions dans une précédente note, il concerne la Syrie, la Turquie, l’Iran et l’Irak, sans même parler d’autres états plus éloignés. Les Kurdes ont été oubliés en 1918.

     

    On voit que cette région ne connaîtra pas la paix rapidement. C’est pourquoi il faut saluer le message de paix et le courage du pape lors de sa visite au Liban.

  • La dramatique paupérisation des Etats européens.

    La dramatique paupérisation des Etats européens.

     

    C’est une réalité, triste et indéniable : partout dans nos capitales, Athènes, Madrid, Lisbonne et autres, on voit des gens normaux, normalement vêtus fouiller dans les poubelles, à la recherche soit d’aliments à consommer soit d’effets ou de meubles dont ils ont l’usage mais qu’ils ne peuvent s’offrir en raison de la dureté des temps. C’est à peine croyable. Comment en sommes nous arrivés là ?

     

    Depuis la fin de la guerre, et aussi, hélas, depuis les crises pétrolières successives, les grands pays occidentaux ont continué dans la même voie, au lieu de se dire que les trente glorieuses appartenaient à un passé révolu. Et que la financiarisation de l’économie finirait par produire, un jour, des fruits amers… Il y a eu les subprimes qui ont ruiné l’Amérique et l’Europe, il y a eu les produits toxiques des banques  qui se sont mises à revendre les dettes souveraines, bref une quantité de pratiques qui ont enrichi quelques individus mais en ont ruiné des millions d’autres.

     

    Cette paupérisation alarmante se rapproche de nos pays, Allemagne, France, Suisse etc… Regardez la télévision et vous verrez des citoyens de tous ces pays assis dans des endroits où l’on sert la soupe populaire. Les gens se plaignent de la hausse des prix des carburants, du renchérissement de la vie en général… etc.

     

    Il va falloir réagir. Mais il faut éviter les scènes de xénophobie et de rejet. Cependant, il faudra bien un jour ne plus accepter tous ces gens qui viennent, attirés par les droits et les minima sociaux, les soins médicaux, la scolarisation gratuite etc…

     

    La Suisse a su se protéger en prenant des mesure préventives et en veillant à l’étanchéité relative de ses frontières. L’Allemagne en fait de même avec Me Merkel et la France de M. François Hollande va, elle aussi, s’u résoudre. Si de telles mesures ne sont pas prises à l’échelle européenne, c’est toute la stabilité du continent qui en pâtira. Il faut attendre un retour à bonne fortune pour poursuivre cette vieille tradition d’accueil et d’assistance.

    C’est bien triste mais c’est ainsi.

  • La violence aura t elle une jour une fin ?

    La violence aura t elle une jour une fin ?

     

    C’est peu probable. Si l’on remonte au texte sacré le plus ancien de notre civilisation judéo-chrétienne, on relève que Dieu lui-même regrette, dès les premiers chapitres de la Genèse d’avoir mis au monde l’homme dont le cœur est habité par de mauvaises pensées depuis son enfance. Freud a dû applaudir des deux mains, lui ne comprenait pas que l’on nous demande une chose contraire à notre nature profonde, aimer son prochain comme soi-même. A cela Freud répondait en substance : mais mon prochain, je voudrais plutôt le tuer…

     

    Allumez une télévision, ouvrez un journal ou branchez votre radio : toujours les mêmes horreurs, les mêmes vilénies, les mêmes atrocités. C’est si terrible que plus personne ne parle de changer la vie ou de changer le monde.

     

    Comment en sommes nous arrivés là ? J’avoue que je l’ignore.

    Mais regardez ce simple détail : étant à Paris ce samedi, nous sommes allés voir le fameux film hommes sans loi (Lawless). Je croyais que c’était un beau film des années vingt… Certes je ne dénie pas à ce film des qualités, mais pourquoi des scènes abjectes d’une violence  aussi bestiale qu’inutiles. Et si je vous disais comment les télévisions et les journaux en ont parlé, le couvrant d’éloges…

     

    Alors, nous sommes encore très loin du compte.