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  • La Palestine et Israël

     

    La Palestine et Israël

     

     

     

    On a présenté l’admission de l’autorité palestinienne comme état observateur à l’ONU comme un changement radical de la situation au Proche Orient. Nous aurions souhaité qu’il en fût ainsi, c’est à dire que cela contribuât puissamment à la paix. A améliorer les relations entre les deux parties et à avancer sur la voie de la paix. Il semble bien que nous allons vivre une situation inverse.

     

     

     

    Comment sortir de cette ornière ? Les accords d’Oslo prévoyaient une autre procédure. Et les Israéliens auraient pu adopter une atout autre attitude, à savoir dénoncer ces mêmes accords et procéder à une remise en question générale. Par chance, ils ne l’ont pas fait. Mais ils sont mis en marche un train de constructions de maisons dans une portion de territoire qui sera, quoiqu’il arrivé, rattaché au territoire israélien.

     

     

     

    Mais cette reconnaissance, toute théorique à l’ONU, ne comporte pas des avantages mais implique bien d es devoirs et des obligations. Et la toute première est de savoir de quelle Palestine il s’agit : celle de Mahmoud Abbas ou celle du Hamas. Au nom de qui parle le chef de l’autorité palestinienne ?

     

     

     

    Et lorsqu’il y aura des obus des mortiers ou des missiles tirés vers le sud d’Israël, qui en revendiquera la paternité ? De même, les instances internationales devront mettre en accusation les Palestiniens lorsqu’Israël se plaindra. Et lorsque l’Etat juif ripostera, il sera alors à l’intérieur de son droit.

     

     

     

    On le voit, les difficultés ne font que commencer pour les Palestiniens auxquels même le Congrès des USA va couper les vivres/ A moins que, oui à moins que ce soit le départ d’une aube nouvelle où la partie palestinienne s’engagera sérieusement dans la voie  d’un règlement, reconnaître l’essence juive d’Israël dans des frontières sûres et reconnues.

     

     

     

    On en est encore un peu loin.

     

  • LLes ennuis du président Mohammed Morsi en Egypte.Les ennuis du président Mohammed Morsi en Egypte.es ennuis du président Mohammed Morsi en Egypte.Titre de la note

     

    Les ennuis du président Mohammed Morsi en Egypte.

     

     

     

    Tout ceci était parfaitement prévisible et donc évitable. Pas du tout inéluctable. Et pourtant, les Frères musulmans, fidèles à leur nature essentielle, ont tout fait pour accaparer le pouvoir et le confisquer à leur  avantage exclusif. Et cela ne marche pas. Quand on parcourt à grande vitesse, sans entrer dans les détails, ce que dit cette nouvelle constitution islamistes, on se rend compte de l’inexpérience et de l’immaturité des juristes qui ont rédigé ce texte.

     

     

     

    Et cela nous ouvre les yeux sur ce que l’on a abusivement nommé le printemps arabe, tentant de claquer la notion de printemps de Prague ou de printemps des peuples sur une réalité tout à fait différente. Les journalistes vont vite en besogne : ce qui s’est passé tant en Egypte, en Libye qu’en Tunisie, c’est un soulèvement contre un pouvoir dictatorial qui a nié l’Etat de droit et a maintenu les populations dans un états de dénuement quasi général, réservant toutes les prébéndes et les meilleurs postes à une clientèle restreinte du régime en place (al hazb al-hakem). C’est tout autre chose qu’une soif de démocratie.

     

     

     

    Dans ces trois pays, cités ci-dessus, il n y avait pas de partis démocratiques aptes à prendre la relève et les votants ont jeté leur dévolu sur des islamistes. Le résultat est là, ce qui explique que les Occidentaux, les USA en tête, répugnent à aider puissamment les insurgés de Syrie de peur de voir les islamistes arriver les premiers au palais présidentiel d’Assad.

     

     

     

    Le monde arabo-musulman a besoin d’une refonte en profondeur, la culture doit changer et le politique doit être soigneusement séparé du religieux.

     

     

     

    Le président islamiste d’Egypte l’a oublié, il en paie aujourd’hui le prix. En fait, sa marge de manœuvre est encore plus étroite que celle de son prédécesseur. On l’a vu lors des discussions avec Me Hillary Clinton au sujet de Gaza. Il y avait le verbe haut et la docilité en politique internationale.

     

     

     

    Il est temps de considérer que les peuples sont adultes.