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  • Un air délétère en France, suite aux affaires

    Un air délétère en France suite aux affaires…

    C’est bien pire que l’ouverture d’une boîte de de Pandore. C’est une explosion, une loi des séries où des révélations succèdent à d’autres sans que l’on sache encore quand tout cela s’arrêtera. Un sorte de malin génie semble s’être emparé de l’opinion, des salles de rédaction et de la quasi totalité des commentateurs.

    Depuis quelques jours on ne parle que des affaires : tel homme a un compte en Suisse non déclaré, tel autre entretient des relations étonnante avec des sociétés offshore dans un paradis fiscal, tel autre a commis un plagiat.

    Mais ce qui est pire, ce sont les répercussions sur le plan politique, au point que l’on ne parle plus seulement d’une crise de régime, ce qui est déjà grave, mais aussi d’une crise morale affectant la crédibilité du gouvernement et des plus hautes autorités de l’Etat.

    Savaient-elles, ne savaient-elles pas ? Comment le déterminer ? D’aucuns veulent une déballage public encore plus systématique qui n’épargnerait personne. Et ainsi de suite…

    Ce que j’en retiens pour ma part, c’est l’installation inquiétante d’un climat de défiance, rejetant les élus de toute nature et mettant gravement en cause leur honnêteté et leur éthique. Si l’on généralise, c’est injuste car il y a sûrement des gens qui se dévouent à la chose publique, font correctement leur travail et croient ce qu’ils font. Mais ces êtres isolés sont amalgamés avec des gens qui sont condamnables. Rendez vous compte : certaines personnalités politiques ont même exigé la démission collective du gouvernement, la dissolution de l’assemblée nationale ou même la tenue d’un référendum…

    Où donc cela va t il s’arrêter ? On exhorte le président à prendre des mesures, mais lesquelles ? Cela , personne ne veut ni ne sait le dire…

    Nous sommes condamnés à attendre que cela se passe… Que faire d’autre ?

  • L'affaire Cahuzac, halte au feu

    L’affaire Cahuzac, halte au feu !

    C’est un scandale de très grande ampleur. La France entière ne parle que de cela, mais jusqu’où ira ce journal en ligne qui semble s’être fait une spécialité dans le journalisme d’investigation. Son patron ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin et réclame désormais la démission du  ministre des finances. Rien de moins !!

    Les révélations sur cette affaire tournent hélas à la crise de régime, ce n’est pas sain. De tous côtés, on exige une poursuite et un approfondissement de l’enquête, un peu comme si on réclamait la mise à mort d’une victime lors des jeux du stade… La justice, ce n’est pas cela, c’est tout autre chose : il faut de la sérénité, du temps et le temps judiciaire n’est pas celui des media.

    Devons nous nous féliciter de cette nouvelle presse d’investigation ? Je ne le pense pas. Certes, il faut moraliser la vie politique, veiller à l’intégrité morale des élus de la République et en gros faire passer l’intérêt général avant les intérêts privés. Mais il faut arrêter ce jeu de massacre.

    Aujourd’hui, on demande le départ (injustifié) d’un autre ministre, demain de qui encore réclamera t on la démission ? Aujourd’hui, ce journal en ligne croit aller ad astra, mais demain quand la tension aura baissé et que cette affaire sera oubliée, qui le lira ? Il faut être prudent et attentif.

    Mais par dessus tout il ne faut pas que cet exemple soit contagieux= imaginez toutes les rédactions se mettant à espionner, à traquer le moindre détail de la vie privée de nos élus…

    Après avoir envoyé à la guillotine nombre de leurs amis, Saint-Just et Robespierre ont fini  par les y rejoindre…

  • Un ressentiment antigermanique est injuste

    Un ressentiment antigermanique est injuste…

    La crise grecque, immédiatement suivie par la crise chypriote a, semble-t-il, donné naissance à un ressentiment qui avait pour cible l’Allemagne ou plus exactement le politique de la chancelière M. Angela Merkel. L’affaire a fait tant de bruit qu’un grand quotidien du soir en France lui a consacré sa une…

    Qu’est-ce à dire ? De quoi s’agit-il exactement ?

    Depuis des années, la République  Fédérale est le meilleur élève de la classe européenne. Depuis des années, ce puissant voisin de la France a pris conscience de la nécessité de faire des réformes, de juguler les déficits et d’imposer depuis au moins dix ans une série de mesures très fortes dont on sent aujourd’hui les retombées bénéfique. L’Allemagne a anticipé ce qui allait se passer.  A-t-on le droit de le lui reprocher ? Après tout, même un homme politique français aussi lucide que Pierre Mendès France avait dit : gouverner, c’est prévoir…

    Et voici que les Grecs et les Chypriotes, précédés par les pays de l’Europe du sud, ceux là mêmes que la chancelière a nommées avec quelque justesse les pays du club Med découvrent la vétusté de leurs finances et le délabrement de leur économie : l’Espagne, le Portugal, l’Italie, et peut-être demain… la France ?

    Lorsque Madame Merkel s’est rendue à Athènes on a vu apparaître des caricatures d’un autre âge et qui n’honorent ni leurs auteurs ni leurs inspirateurs.

    Cela ne fera pas plaisir de le dire, mais sans l’ Allemagne, l’Euro aurait connu une triste fin. Je ne veux pas me faire l’avocat d’un pays étranger, mais qui est et demeure un pays ami , un allié et un voisin avec lequel la France entretient de multiples relations dans d’innombrables domaines, mais je ne comprends pas le bien-fondé de ces attaques…

    Il faut savoir raison garder : certes, et je l’ai déjà dit, la mentalité germanique est différente de celle des pays du sud où l’on mange bien, boit bien, prend du bon temps, aime les jolies femmes et les vacances au soleil… Mais il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens tout le temps. On ne peut pas partir trois ou quatre fois en vacances par an et prétendre aussi à une retraite à taux plein…

    Otto von Bismarck, le chancelier de fer, le vrai père de l’unité allemande autour de la Prusse au XIXe siècle, avait bien dit : Der Mensch ist nicht auf Erden, um glücklich zu sein, sondern um seine Pflicht zut un (l’homme n’est pas sur terre pour être heureux mais pour accomplir son devoir…).  Et à l’époque du Reich wilhelmien on avait placardé cette phrase dans toutes les salles de classes…

    Nos amis grecs, chypriotes, et autres, qui en sont très loin, croient au mythe du Paradies auf Erden (paradis sur terre) et c’est un très beau mythe fondateur, mais il faut se retrousser les manches si l’on veut que cela dure…

    Cela dit en toute amitié…