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  • La chute de M. Morsi en Egypte; un précédent dangereux?

    La chute de M. Morsi créé t elle un précédenat inquiétant? Les juristes pointilleux se posent la question, ils n'est pas du tout certain qu'elle empêche les généraux égyptiens de dormir, eux qui ont déjà place l'ancien président et son équipe en résience surveillée, émis plus de 300 mandats d'arrêt contre les chefs des Frères musulmans et interdit à tant d'autres de quitter le territoire. Il se murmure même dans certains milieux que les militaires rassemblent des éléments pour intentter un procès contre l'ancien dirigeant déchu: gabegie économique, infiltration des rouages de l'Etat, nominations hasardeuses à la tête de la justice, incitantion ) la haine religieuse, bref toute une panoplie de mesures qui rappellent des souvenirs pas très agréables…

    Ne cherchons pas dans un pays arabo-musulman comme l'Egypte un pointillisme juridique qui fit parler par exemple un grand philosophe comme Kant des racines métaphysiques du droit: même si le monde n'existait pas, le droit aurait, lui, toutes les raisons d'exister.

    Les militaires, surtout ceux de ces pays ne s'embaarrassent pas de tels scrupules. Mais le cas de l'armée égyptienne elle a bien agi, avec intelligence et pondération. Pour des généraux, ils ont fair preuve de grande sagesse, j'ai presque envie de dire qu'ils ont illustré à merveille la phrase de Hegel, la patience du concept: on observe soigneusement une situation, on précède tous les autres acteurs en entrant dans leur atelier mental, prévoyant avant eux mêmes les mesures qu'ils vont prendre. Et une fois qu'on a établi le schéma de ce qui va se produire, on se prépare et on attend. Certains diront que c'est tout simplement de la stratégie... C'est possible.

    L'armée d'Egypte, seule et authentique maîtresse du pays, a laissé M. MOrsi faire ce qu'il voulait pendant un an, il a enfoncé encore plus le pays dans des difficimtés sans nom. Et après, elle a sifflé la fin de la partie.

    Ce n'est pas très constitutionnel, mais c'est ainsi dans ces régions du monde.

    Ajoutons un mot sur l'attitude des USA. Ce grand pays ami et allié ne comprend pas l'évolution des situations. Ceux qui analyseent le sens des propos de M. Obama devant la crise égyptienne en ressortent stupéfaits. M. Obama et ses conseillers sont obnubilés par un cauchemar: que la révolution islamique d'Iran fasse des émules, c'est la raison pour laquelle ils ont lâché le président Hosni Moubarak si vite.. Et ils se sont trompés une nouvelle fois, comme en Irak, comme en Afghanisatn/

    L'armée d'Egypte n'est pas une armée arabe comme une autre. Certes, c'est une armée, mais ses différentes guerres contre Israël  - toutes perdues, évidemment, l'ont aguerrie et lui ont donné une certaine maturité politique dont elle a su faire preuve durant toute l'année écoulé et surtout ces tout derniers jours.

    M. Morsi s'en mord les doigts. Mais il est trop tard. Il va avoir tout le temps de émditer sur l'intérêt qu'il y a à oublier son petit voisin fort et propère pour ne s'occuper que de son pays.

  • Fin de partie en Egypte………

    La fin d'aventure islmaiste en Egypte

     

    Conformément aux prévisions, l'actuel président islamiste n'a même pas eu l'instinct de survie qui lui commandait de partir en paix. Certes, il a déserté le palais présidentiel dont l'armée n'assurait plus sérieusement la garde. Certes ses partisans se sont heurtés aux autres manifestants, faisant des morts et des blessés. Mais c'est suicidaire de vouloir désobéir à l'arméee car le vieux maréchal Tantawi, remercié sans ménagements, doit à présent savourer sa revanche, tout comme le président Hosni Moubarak.

    les appels au martyr lancés par les imams des Frères musulamns n'y chenront rien: les dès sont jetés, die WÜrfel sind gefallen. C'est très probablement M. El-Baradei qui va occuper la place bien qu'il soit dénué de tout charisme. Mais cette affaire pose pose des problèmes constitutionnels tout en étant prometteuse.

  • Mohammed Morsi, la fin du commencement

    Mohammed Morsi,  la fin du commencement

    On peut relever, sans immodestie de notre part, que les choses se déroulent en Egypte conformément aux prévisions. L’armée s’est rangée du côté du peuple, elle a fait défiler dans le ciel cinq ou six hélicoptères ornés du drapeau national, apportant son soutien au peuple. M. Morsi aurait dû saisir cette opportunité pour partir la tête haute, si je puis dire. Têtu et peu animé de discernement politique, il a commis l’erreur de rejeter l’ultimatum de l’armée. Celle-ci n’aura donc aucun scrupule à le bouter hors de son palais, voire même à le mettre aux arrêts pour mauvaise gouvernance et ou pour politique préjudiciable au peuple, sans compter les très nombreux excès et exactions commis contre ceux qui pensent différemment des Frères Musulmans.

    Mais faisons un bref retour en arrière et essayons de titrer quelques enseignements de ce qui se passe : pour la première fois, un peuple musulman, mais non arabe à l’origine, rejette fermement le régime des islamistes qu’il avait pourtant porté à sa tête un an plus tôt. Le verdict est clair et net : la religion inspirant la politique, cela ne marche pas. La maturité politique de ces partis politiques est insuffisante. Ce n’est pas la religion que l’on met dans son assiette, ce ne sont pas des prières que l’on récite face aux boutiquiers qui nous vendent du pain, des légumes, de l’eau et de la viande, ce sont des écus sonnants et trébuchants. Or, l’Egypte est ruinée, exsangue, et par dessus le marché, en proie à des troubles. Nul doute que l’exemple égyptien sera scruté par d’autres pays voisins ou lointains, tentés par la même expérience désastreuse.

    Au fond, M. Morsi peut se prévaloir d’une élection régulièrement gagnée pour rester au pouvoir. Mais l’armée ne l’entend pas de cette oreille et juge que la situation ne ferait qu’empirer s’il conservait, y compris en apparence, les rênes du pouvoir. Dans l’histoire, c’est bien la première fois qu’un peuple de cette région du monde, si peu habituée à la démocratie, rappelle fermement qu’il est la source absolue de toute légitimité politique et qu’il peut, s’il le juge bon, défaire ce qu’il a fait précédemment.

    M. Morsi comment une lourde erreur en rejetant l’ultimatum de l’armée, cette armée qui a vécu trois décennies durant à l’ombre du président Moubarak lequel doit savourer sa revanche dans sa cellule : il a tenu trente ans, a apporté à son pays la paix et un certain renouveau économique. Certes, ce n’était pas la prospérité mais il a su imposer une certaine stabilité.

    Quand on jette un coup d’œil circulaire sur la région, on ne trouve que de la haine et du sang : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, l’Egypte, Bahrein, même la Turquie se met à tanguer dangereusement. Mais dans cette région si mouvementée, existe un petit Etat dont le niveau culturel et économique est comparable à celui de l’Europe, un pays démocratique où les généraux gagnent toutes les guerres mais ne menacent jamais le gouvernement en place, un pays à la pointe des découvertes technologiques, médicales et autres. En somme, un Etat qui pourrait être une chance pour ses voisins s’i ces derniers voulaient enfin la saisir et regarder la réalité en face.

    Devinez lequel…