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  • L'attentat d'avant hier à Beyrouth

     

     

     

    L’attentat d’hier à Beyrouth contre un membre de l’opposition

     

     

     

    Pourquoi donc le Liban ne sera t il jamais épargné ? On disait depuis quelque temps déjà que la déflagration syrienne ne manquera pas de s’étendre au Liban. Et c’est désormais le cas. Il y a les réfugiés syriens qui viennent chercher aide et assistance dans le pays du Cèdre. Il y eut aussi, hélas, les troubles qui ont secoué la ville de Tripoli. Aujourd’hui c’est Beyrouth qui est à nouveau frappée…

     

     

     

    Les auteurs de ce terrible attentat qui a coûté la vie à un important conseiller de Saad Hariri sp,y facilement identifiables. Tout le monde les connaît et pourtant ils jouissent d’une impunité totale. Ils sont condamnés à agir car ils luttent pour leur survie. Et ils savent que le chaudron libanais ne se calmera pas de sitôt.

     

     

     

    Qui gouverne aujourd’hui ce pays ? On se le demande. Pourquoi n y a t il pas des élections ? On se le demande aussi. Mais on sait très bien qui se livre à de l’obstruction.

     

     

     

    En fait, le Liban doit reconquérir sa souveraineté nationale. De l’intérieur. La question qui se pose est : comment ? La structure même confessionnelle de ce pays est un obstacle. On se souvient que durant la guerre civile, l’armée s’était disloquée, les chrétiens allant vers les leurs et les musulmans en firent autant de leur côté. Ce n’est plus un pays, une nation, mais une mosaïque de groupes et d’ethnies.

     

     

     

    Depuis quelques années, c’est une puissance étrangère qui ranime le chaudron libanais et échappe à tout contrôle car allié local dispose des complicités au plus haut nouveau. Quiconque représente un danger est immanquablement neutralisé.

     

     

     

    C’est bienc e qui s’est passé il y a deux jours. Et c’est triste

     

  • Parler des Pusy Riot ou de l'inversion de la courbe du chômage

     

    Parler des Pusy Riot ou de la courbe du chômage ?

     

    On ne saura probablement jamais qui a poussé le président français à user d’une formule qui a fait florès sans qu’on sache vraiment ce que le chef de l’Etat a voulu dire : inverser la courbe du chômage, et il a eu l’idée, bonne ou mauvaise, d’ajouter= avant la fin de l’année… Au fond, nul ne lui faisait obligation de se poser un défi à lui-même. Et pourtant, il l’a fait.

     

     

     

    Le non économiste que je suis est bien contraint d’aller chercher conseil chez les hommes de l’art qui reconnaissent tous, plus ou moins ouvertement, que le pari n’a pas été tenu, voire même qu’il était intenable tout comme le défi que les jeunes femmes russes lancent à Vladimir Poutine, qu’elles entendent avec leur maigres bras et leurs chétifs moyens chasser du pouvoir.. C’est presque aussi irréaliste que de vouloir combattre victorieusement le chômage comme tous les gouvernements français essaient de le faire depuis au moins trois décennies.

     

     

     

    Depuis que les chiffres de l’INSEE sont connues, à partir de 18h hier, l’opposition en faits es choux gras tandis que les ministres sont eux aussi montés au créneau/ Les opposants dénoncent le déni, la négation du principe de réalité si chuère à Madame Merkel ; les partisans de M. Hollande donnent, eux, des arguties talmudiques pour expliquer que le chômage recule sans reculer tout en reculant.

     

     

     

    Qu’on se rassure, je ne me moque point, je trouve simplement que personne, à ce jour, n’a terrasser cette maladie de l’économie mondiale qu’est le chômage .. On a pris du retard sur les bords de Seine et les Français ont pris l’habitude de vivre au-dessus de leurs moyens, pensant dans leur joyeuse inconscience, que les dettes tiennent chaud quand on en est couverts…

     

    Appelés à la rescousse, les économistes neutres nous apprennent que pour faire refluer le cho^mage il faut de la croissance ; pour que celle-ci arrive enfin, il faut des investissements. Or, les chefs d’entreprise et les riches industriels désertent la France et ne veulent plus être tondus comme des brebis, ni être désignés comme des parias, des délinquants. Selon ces mêmes spécialistes, pour inverser réellement la courbe du chômage il faudra plusieurs années consécutive d’une croissance à au moins 2% : un rêve hors de notre portée.

     

     

     

    Alors, que faire ? Probablement ce que le gouvernement actuel se refusera à faire ; la compétitivité qui présuppose une baisse du coût du travail. Impossible dans ce France car qui accepterait de voir diminuer son pouvoir d’achat. Qui oserait exiger des ouvriers de France qu’ils baissent leur niveau de vie ? Qu’ils subissent une régression sociale, eux et leurs familles ?

     

     

     

    C’est la quadrature du cercle. Les Allemands avaient eu l’intelligence de faire les réformes nécessaires. Ce fut le socialiste Gerhard Schröder qui s’en chargea, mais cela lui coûta les élections. Il faut battu, mais l’Allemagne fut sauvé.

     

     

     

    Je ne pense qu’un tel sacrifice soit concevable avec la génération d’aujourd’hui. Mais sans Schröder pas de Merkel.

     

  • M. Erdogan, le commencement de la fin?

    T. R. Erdogan, le commencement de la fin ?

    La colère gronde en Turquie où les manifestants réclament bruyamment la démission de l’actuel premier ministre islamo-conservateur pour cause de corruption. En effet, des proches de trois ministres du gouvernement turc ont été inculpés et incarcérés pour cause de corruption. Et même des proches du Premier Ministre ont été inquiétés, voire incarcérés. Et ceci ne suffit pas,  les Turcs commencent à trouver trop lourde la férule de ce gouvernement qui entend tout contrôler, jusqu’au moindre détail de leur vie quotidienne.

    Et que fait le Premier Ministre turc ? Il hurle au complot international. En clair, ces accusations de corruption de blanchiment seraient inventées de toutes pièces afin de nuire à son pays et à son gouvernement. Mais en réalité, ce sont la justice et la police turques qui ont mené les enquêtes ayant abouti à ce véritable tremblement de terre. Et si le sol semble se dérober sous les pieds de M. Erdogan, c’est parce que dix ans de pouvoir quasi monopolistique ont conduit à un népotisme dont on récolte aujourd’hui les effets empoisonnés. C’est aussi parce que M. Erdogan s’est lancé dans une politique étrangère contraire aux intérêts bien compris de son pays, ce même pays qui se voit refuser l’entrée dans l’Union Européenne pour des raisons que chacun sait. Du reste, l’évolution vers un durcissement du refus d’une certaine religion et d’un intégrisme non moins avéré n’arrangera pas les choses : certes, la commission européenne de Bruxelles continue d’examiner les différents chapitres mais cela n’ira pas très loin….

    M. Erdogan s’est trompé sur tout ou presque tout. Il s’est trompé sur sa capacité à satelliser le monde arabo-musulman. Il s’est trompé sur les rapports avec l’Iran. Il s’est entièrement mépris sur la nature du régime syrien dont il a été commencé par être l’impénitent thuriféraire avant de déchanter et de se muer en son implacable censeur. Enfin, et c’est le plus grave, il a entièrement indisposé son allié israélien dont l’aide militaire et l’alliance contre le terrorisme manquent cruellement à sa propre armée. Et, pour couronner le tout, en procédant à cette violente rupture avec l’Etat juif. M. Erdogan a gravement perturbé l’équilibre régional. Et je ne parle même pas de l’Europe qui s’éloigne de la Turquie. En conclusion, on peut parler de l’épuisement de l’idée de M. Erdogan de bâtir une nouvelle Turquie en paix avec elle-même et ses voisins.

    L’allié américain lui-même attend que le ciel politique en Turquie s’éclaircisse. Mais la grande inconnue resté l’armée. Qui vivra verra.