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  • La misère matérielle grandissante de la jeunesse d'aujourd'hui

     

    La misère matérielle grandissante de la jeunesse d’aujourd’hui

     

     

     

    C’est un vrai problème auquel la société est confrontée et qui va en s’aggravant : de plus en plus de jeunes ont du mal à vivre tout en poursuivant leurs études. On a vu récemment un reportage où de jeunes étudiantes avouaient devoir faire commerce de leurs charmes pour parvenir à subvenir à leurs besoins, tout en étudiant. Ceci est affreux. La crise est passée par là et contraint les hommes et les femmes à changer leurs habitudes de manière plus ou moins radicale… Et ce n’est pas avec la politique actuelle que les choses vont s’améliorer.

     

     

     

    Dans une ville de la province française, mais pas à Genève Dieu soit loué, on a montré e propriétaire d’une boulangerie pâtisserie qui remet les sandwichs et les gâteaux invendus, le soir, dans des sachets devant sa boutique afin les nécessiteux viennent les manger. C’est une initiative très loubale et devrait faire des émules. On a même vu un tout jeune étudiant dire avec candeur que cela lui permettait de se nourrir car ses moyens financiers ne lui permettaient même pas de se nourrir à partir de ses propres ressources.

     

     

     

    Jadis la crise touchait les enfants mais aujourd’hui elle touche les enfants et les parents, ce qui contraint les grands parents à voler au secours de leurs petits enfants.

     

     

     

    Dans un pays aussi opulent que la France, des jeunes n’ont pas la possibilité de se nourrir convenablement. Et je ne parle même pas du logement. Mais comment faire ? La situation est assez compliquée : le gouvernement taxe de manière excessive, cette surcharge fiscale bloque la consommation, or sans consommation pas de croissance et sans croissance pas de lutte efficace contre le chômage……

     

     

     

    Quand j’ai vu ce jeune étudiant parler de sa situation, je n’ai pu m’empêcher de me sentir concerné car il a l’âge de mes jeunes étudiants. Et à l’idée de faire des cours devant des jeunes qui ne mangent pas à leur faim ou qui doivent sauteur des repas m’a plongé dans un malaise  sans fond…

     

     

     

    Je n’aimerais vraiment pas avoir vingt ans aujourd’hui..

     

  • La mort de deux soldats français en Centrafrique

    L’intervention française en Centrafrique

    L’armée française vient de perdre hier soir ses deux premiers soldats qui patrouillaient non loin de l’aéroport où le présent Hollande s’est immédiatement rendu pour se recueillir face à la dépouille de ces deux jeunes militaires. Certes, l’armée est là pour cela et dans le métier des armées, le risque de perdre la vie est toujours là. Mais fallait il intervenir dans ce pays bien plus grand que la France et donc très difficile à contrôler ? On ne pouvait pas rester l’armée au pied alors que des centaines de civils se font massacrer, mais une question se pose avec insistance : pourquoi la force interafricaine met elle tant de temps à venir ? Après tout, ces affaires concernent les Africains au premier chef. Par ailleurs, la confrontation est en train de dégénérer en affrontements ethniques et religieux, entre chrétiens et musulmans, ce qui ne tardera pas à attirer in situ des éléments d’al-quaida   Et dans ce cas, que fera l’armée française ?

    Le président Hollande n’a pas été très précis dans l’ordre de mission donné aux forces françaises : doivent elles assurer la sécurité dans le pays ou aussi faire régner l’ordre, veiller à l’organisation d’élections libres et instaurer la paix entre les communautés religieuses ? Déjà les critiques fusent et l’on se demande si le chef de l’Etat n’a pas commis une maladresse qui s’apparente à une  ingérence dans les affaires intérieures. L’opposition et une grande partie ont dès hier mis l’accent sur cet aspect. Certes, le président Hollande n’a pas tort de dire que l’actuel président de la Centrafrique est largement responsable de la situation actuelle et que cela exclut le maintien à son poste ; mais il reste que cet homme est bien le président du pays. Et si l’on voulait mettre les points sur les i il faudrait renvoyer la plupart des leaders africains actuels.

    Nous sommes face à une situation plus que grave, voire dramatique. Tous les pays d’Afrique sont minés par de telles dissensions, toutes aussi sanglantes les unes que les autres. Et ce continent va bientôt être peuplé par un milliard d’habitants qui voudront migrer vers des cieux plus cléments, ce qui augmentera le racisme et la xénophobie.

    La seule idée qui me paraisse viable est la formation accélérée d’une force d’intervention rapide constituée d’éléments africains intégralement. Il nous faudra l’instruire, et l’équiper. On se demande vraiment pourquoi ce continent, si riche en matières premières est démuni de tout. Ou presque.

  • L'Afrique du sud sans Nelson Mandela

    L’Afrique du sud sans Nelson Mandela

    L’homme qui vient de quitter ce monde et auquel la majorité des dirigeants de la planète s’apprêtent à rendre un dernier hommage est un personnage qui n’est pas vraiment de l’espèce humaine mais plutôt angélique. Avoir passé 27 ans dans une prison avec ses compagnons de lutte, en sortir et refuser de se venger, de faire payer aux oppresseurs d’hier le mal qu’ils lui ont fait, cela relève d’un ange. Et second point, être le père de la nation et n’exercer qu’un seul mandat alors qu’il aurait pu, comme ses collègues d’Afrique noire,  devenir un tyran corrompu, voilà qui tranche avantageusement par rapport à la pratique habituelle. C’est donc un homme hors du commun, un être absolument extraordinaire qui nous quitte. Même dans sa vie privée, il a su faire la part des choses et accorder son pardon. Lorsqu’il se rendit compte de ce qu’avait son épouse Winnie alors qu’il se trouvait en détention, il se contenta d’en divorcer mais a tenu à la protéger , même de loin, notamment après de graves accusations qui pesaient sur elle… Et puis il y a aussi cet amour des enfants, de tous les enfants quelle que soit la couleur de leur peau.

    Certes, on peut aussi dire qu’un certain calcul sous-tendait toute son action. Il savait qu’il n’était pas capable de diriger un tel pays, que sans les Blancs l’Afrique du sud ne serait pas allée bien loin, que l’économie était à terre et que les lois de la vie internationale requéraient d’autres compétences… Cela aussi est vrai. Mais ne suffit pas à détruire le mythe.

    Je ne cacherai pas que je suis un peu contrarié de voir ce tintamarre médiatique autour de la dépouille mortelle d’un grand homme. Impossible d’ouvrir un journal, d’écouter une radio ou de regarder une télévision sans tomber sur de telles obsèques. Chacun, même parmi les hôtes étrangers, va tenter de tirer la couverture à lui. On ne devrait pas se servir d’un mort. Les morts sont sacrés, intouchables.

    Mais lorsque tout ce ci se sera évanoui, c’est bien connu, tout finit par passer, les Sud africains se retrouveront seuls face à eux mêmes. Et ils n’auraient plus cette statue du commandeur au-dessus de leur tête.

    Ce sera l’heure de vérité : sauront-ils préserver l’héritage de Mandela ? Nous verrons bien.