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  • Un nouveau livre sur l’Holocauste… (Laurence Rees, Albin Michel)

      

    Un nouveau livre sur l’Holocauste… (Laurence Rees, Albin Michel)

    J’avoue avoir quelque peu hésité avant de commander ce bel ouvrage, massif et si instructif, me demandant simplement comment on pouvait apporter quelque chose de nouveau à la littérature déjà existante sur ce terrible sujet. Et pourtant, c’est un pari réussi de l’auteur, Laurence Rees, ancien des services historiques de la très sérieuse BBC. Et mon attente n’a guère été déçue. L’auteur adopte un plan naturel, en apparence, il enveloppe, par tranches chronologiques successives, tout ce qui a conduit à la catastrophe, à ce que les Nazis appelaient la solution finale (Endlösung) ; et il ne fait jamais doublon avec les travaux fondamentaux de grands historiens comme Raoul Hilberg et Saül Friedländer.

    Le non-spécialiste que j’avoue être y a trouvé maintes analyses nouvelles et des détails assez savoureux. Par exemple, Joseph Goebbels, l’infatigable propagandiste du régime, fut, dans son prime jeunesse, très amoureux d’une jeune institutrice d’origine juive à laquelle il tresse bien des couronnes dans son journal intime… avant de rompre avec elle et d’épouser en 1931, une belle blonde aux yeux bleus qui avait déjà été mariée et qui lui donnera une nombreuse progéniture. En lisant ce livre sur l’Holocauste, j’ai appris que c’est un capitaine juif, Hugo Gutmann, officier comandant le caporal Hitler lors de la Grande guerre, qui demanda sa décoration de la croix de fer de première classe afin de récompenser sa bravoure au front… Et cela, Hitler s’est toujours gardé de le faire savoir.

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  • Les oripeaux du religieux ne font pas toujours la religion…

      

    Les oripeaux du religieux ne font pas toujours la religion…

    L’époque que nous vivons connaît bien des confusions, certaines volontaires et sciemment créées, tandis que d’autres naissent sous le coup de la paresse, de l’ignorance ou de l’oppression. Mais dans tous ces cas de figure, le problème demeure le même ; comment détecter que ce qui se donne pour une conception de la foi, l’adhésion à une croyance religieuse, relève vraiment de l’ordre du religieux ? Cette question est la plus cruciale de notre époque où les civilisations et les cultures s’affrontent continuellement, sans savoir vraiment à qui elles ont affaire : sommes nous dans le territoire du religieux, du sacré, du numineux ou avons nous affaire à de faux-monnayeurs qui se rendent coupables d’une énorme tromperie sur la marchandise ?

    Avant d’entrer dans le vif du sujet et de parler des sources juives, chrétiennes et musulmanes, il faut dire, en guise de préambule, que maintes sectes, maintes hérésies (au sens étymologique), maintes chapelles, maintes doctrines politiques assez inavouables aiment à se parer des plumes du paon et à arborer les signes extérieurs d’une religion (parfois très reconnue et ayant pignon sur rue) alors qu’elles ne cherchent qu’une chose : se faire passer pour ce qu’elles ne sont pas, une religion ! Ne revenons pas sur les différents sens du terme latin qui a donné religion. D’autant qu’il n’est pas transposable dans des langues non européennes, en l’occurrence sémitiques. En clair, l’hébreu n’a pas de véritable terme pour désigner la religion au sens où l’entend par exemple l’église catholique. Juifs et Musulmans mêlent, indépendamment les uns des autres, des sens aussi différents que législations, ethnies, nomocraties, théocraties, etc… Le terme DAT, utilisé aujourd’hui même pour désigner les cultes (le ministère des cultes : misrad ha datot) n’est même pas d’origine hébraïque certaine bien qu’il connaisse quelques occurrences dans le corpus biblique…

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  • Mais où s’arrêtera donc Vladimir Poutine?

     

    Mais où s’arrêtera donc Vladimir Poutine?

    En considérant l’émoi dans lequel les agissements supposés de certaines forces russes (officielles ou supposées telles) ont plongé les grandes capitales occidentales –lesquelles n’ont jamais réagi comme elles auraient dû réagir- je me suis souvenu d’une remarque frappée au coin du bon sens de feu Georges Pompidou. L’ancien président français comparait l’Union Soviétique de son temps à une marée montante, une sorte de fleuve impétueux. Il disait, en gros, que si vous mettez toute une haute montagne sur le parcours d’un tel fleuve, celui-ci la contourne, il dévie de sa route sans dévier de son objectif. Mais si vous érigez une digue, digne de ce nom, alors vous stoppez la submersion… Vous avez deviné : le fleuve, c’est la politique agressive de l’ex URSS et la digue c’est une politique occidentale qui ose l’affronter sans jamais baisser la garde.

    Si le défunt président a l’opportunité d’observer, de là où il se trouve, ce qui se passe depuis la tentative de meurtre de Salsbury, il peut se dire que l’on a négligé ses conseils. Or, ceux ci étaient très fondés et parfaitement adaptés à la situation présente.

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