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  • Clemens August von Galen, un évêque qui a dit non à Hitler

     

    Clemens August von Galen, un évêque qui a dit non à Hitler… (Paris, Le Cerf)

    Voici une excellente contribution, solidement documentée et remarquablement bien écrite, aux relations entre le camp des catholiques allemands, incarné par un comte devenu évêque, Clemens August von Galen (1878-1946) et les autorités national-socialiste durant toutes ces années du pouvoir hitlérien. Il s’agit d’un homme remarquable, membre d’une fratrie comprenant au total 13 enfants, garçons et filles dont les deux tiers seulement survécurent jusqu’à l’âge adulte. Ici, le futur héros se nomme Clemens August (Clau pour la famille et les intimes), un géant de près de deux mètres, qui commença par être très sensible aux plaisirs et aux privilèges de sa caste (c’était un homme d’ancienne aristocratie dont les titres de noblesse remontaient à plus de sept siècles) pour se désintéresser progressivement de ces futilités (il aimait la chasse, notamment, et la vie de château) et embrasser la carrière ecclésiastique après une longue période d’incubation, pourrait-on dire. Etudes supérieures, voyage à Rome, audience auprès du souverain pontife, longue maturation de son projet de vie etc…

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  • Ce que des historiens, enfin objectifs, diront de la présidence de Donald Trump en 2100…

    Ce que des historiens, enfin objectifs, diront de la présidence de Donald Trump en 2100…

    En effet, que diront-ils ? Je l’ignore mais une chose me paraît indubitable : justice sera rendue à un homme dont les méthodes sont radicalement nouvelles et le mode de gouverner absolument inouï : même aux yeux de son propre entourage . Mais au moins, on n’aura plus dans ces futurs manuels d’histoire tant de condamnations de tout ce que fait ce président US, honni de la gauche et des intellectuels dits progressistes. De vrai, avant même qu’il ait agi ou fini d’agir, que pleuvent déjà les condamnations, les rejets et les moqueries. Mais voilà, l’homme a tenu, il marqué des points et a réussi au moins une réforme fiscale qui change la donne aux USA et ailleurs. Pour la guerre commerciale, c’est plus nuancé.

    Mais vous devinez quel est l’événement nouveau et marquant qui me pousse à reprendre la plume pour parler du locataire de la Maison Blanche : sa décision, sans prévenir personne ni solliciter l’avis de son Secrétaire d’Etat, d’accepter le principe d’une rencontre avec Kim Jong Un, le dictateur fou de la Corée du nord. Ce qui est du jamais vu. Et comme la presse même de gauche est essentiellement conservatrice et veut que son aval, son adoubement continuent de compter, elle regimbe, se moque et doute de tout ce que fait ou entreprend de faire un tel président.

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  • La demande de pardon du président polonais aux Juifs…

    La demande de pardon du président polonais aux Juifs…

    Je reviens donc sur la Pologne et sur les accusations d’antisémitisme endémique qui jalonnent l’histoire de cette nation, la plus catholique entre toutes. En effet, les éditoriaux publiés ici-même n’ont pas manqué d’attirer l’attention de certaines autorités polonaises qui ont réagi. Modérément, certes, car les articles n’étaient pas excessifs et s’en tenaient, je crois pouvoir le dire, à la matérialité des faits.

    Et ce matin tôt, qu’est ce que j’apprends au saut du lit ? Que l’actuel président de l’Etat de Pologne, en raison d’un anniversaire, demande pardon aux Juifs de son pays, chassés en 1967/68 du pays en raison de leur surreprésentation même dans les rouages du parti communiste au pouvoir, et dans la vie culturelle nationale, en général. Et cela m’a rappelé des souvenirs personnels.

    Au début des années soixante-dix, je fréquentais assidument la Bibliothèque Nationale, située rue de Richelieu pour rédiger ma thèse de IIIe cycle et ensuite ma thèse de doctorat d’Etat. Je venais chaque matin dans la salle de lecture du département des imprimés et en fin d’après-midi, j’étudiais les manuscrits hébraïques de mon auteur Moïse de Narbonne (1300-1362) le commentateur juif le plus profond des œuvres de Maimonide et d’Averroès. Et non loin de moi, se trouvait un vieux monsieur, tout aussi assidu lecteur que moi qui a fini par attirer mon attention. Je demandais à une personne de mes amis qui était cet homme… La réponse vient rapidement, accompagnée d’une invitation à prendre un café en sa compagnie.

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