Après le discours d’Edouard Philippe : la montagne accouche d’une souris
Réflexions sur l’incurie en politique. De temps en temps il faut descendre des cimes élevées de la philosophie pour se confronter aux difficultés pratiques, quotidiennes de la vie de la cité. Et comme le notait Platon il a plus de deux millénaires et demi, la cité doit être gouvernée, c’est presque un mal nécessaire, on ne peut pas s’en laver les mains comme Ponce Pilate… Avec les conséquences que nous connaissons. L’action politique est donc incontournable.
Quarante-huit heures après nous avoir délivré l’oracle gouvernemental, la situation est encore plus grave qu’auparavant. Le gouvernement, conseillé par je ne sais qui, a voulu nourrir le suspens, on allait voir ce qu’on allait voir, le chef du gouvernement actuel promettant de pourfendre les rumeurs qui circulent et acceptant enfin de livrer le projet complet du président de la République concernant les retraites.