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  • Francis Kaplan, Propos sur Alain

    FRANCIS KAPLAN, PROPOS SUR ALAIN( (FOLIO, GALLIMARD)

    Ce n’est pas sans une vive émotion que j’entreprends le compte rendu de ce livre, un livre écrit par mon grand ami, le professeur Francis Kaplan, fils cadet de l’ancien grand rabbin de France, Jacob Kaplan. J’avais repéré cet ouvrage sur le catalogue des éditions Gallimard et me réjouissais de le recevoir car Francis m’avait maintes fois entretenu des œuvres de ce philosophe Alain, sur lequel nous avions, tous et toutes, fait des dissertations en classes terminales. Mais ma joie fut de très courte durée puisque dès réception de l’ouvrage tant attendu, je découvris que Francis s’était éteint peu de temps avant sa parution. C’est donc un livre posthume qui a bénéficié de l’aide (préface et postface) de deux spécialistes connus et reconnus.

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  • Stefan Zweig, L’esprit européen en exil (1933 »-1942) (Editions Bartillat)                                              Juif, autrichien et européen

             Stefan Zweig, L’esprit européen en exil (1933 »-1942) (Editions Bartillat)

                                                 Juif, autrichien et européen

    A réception de ce livre, j’ai éprouvé une certaine satisfaction car peu auparavant j’avais recensé ici même, dans ces colonnes, un autre ouvrage traitant du même sujet : l’intérêt jamais démenti de notre auteur pour la chose politique, la vie de la cité et les événements qui ont fini par compromettre la paix mondiale, sans oublier la commission de ces actes horribles, nommés la Shoah.

    Dans le présent ouvrage, comme dans le précédent, une idée fausse est combattue avec force : non, Stefan Zweig ne s’est pas contenté de survoler son époque sans jamais s’intéresser au drame qui se déroulait sous ses yeux. Non, il n’a pas été cet esthète égocentrique, replié sur lui-même et n’accordant aucun intérêt ni aucune attention à l’histoire immédiate. Tous les textes, tant ceux traduits dans ce volume que ceux parus dans le précédent, montrent un Zweig hautement préoccupé par ce qui arrive, notamment à ses frères juifs, pris entre deux feux : les Allemands qui les refoulaient à la frontière polonaise et la Pologne qui leur interdisait l’accès à son territoire. On en trouve un écho dans certaines parties de la correspondance avec son ami Romain Rolland lequel, réfugié à Genève, ne partageait que partiellement son point de vue et l’incitait même à se sentir plutôt un Weltbürger (citoyen du monde), loin d’épouser une cause spécifiquement juive. Donc de ne pas s’enfermer dans une identité juive forcément réductrice, au regard des valeurs universelles.

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  • La bague magique du kabbaliste : Anna be-khoah…

    La bague magique du kabbaliste : Anna be-khoah…

                                                                                                                                           Pour Danielle

    Même les plus grands penseurs de l’humanité en conviennent : c’est des gens simples, menant une existence modeste et humble que nous apprenons le plus. Ce sont ces choses de la vie, vécues par des gens simples, sur lesquels nous bâtissons les théories les plus compliquées et les plus recherchées. C’est le cas pour cette merveilleuse prière kabbalistique qui provient sûrement d’un mystique vivant dans le sillage de la kabbale lourianique, la mystique juive dite de Safed ou selon le nom de son fondateur Isaac Louria (ha-Ari Zal). Cette brève prière fait penser à ce que les théologiens nomment une oraison jaculatoire, c’est-à-dire une prière brève et fervente. Du style, Rahamana litselan (Dieu nous préserve) ou El na refa na lo (Seigneur, guéris le !)…

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