Michel Serres. Détachement. Apologue (Flammarion) : Nous sommes des agriculteurs juifs… (p 19)
C’est à une très belle et très émouvante réflexion sur la terre, la vie de l’homme et de la nature, les équilibres entre l’exploitation raisonnable des richesses, et la préservation nécessaire des potentiels de la terre, que nous invité le philosophe Michel Serres qui vient de nous quitter. La première grande section de cet ouvrage s’intitule ainsi ; Paysan. L’auteur y clame avec une certaine retenue son admiration pour toute la lignée d’hommes, si proches de la terre et de la vie, dont il est lui-même issu. Il parle des laboureurs, des agriculteurs, des cultivateurs, des éclusiers, et remonte ainsi à tous ceux qui l’ont précédé sur cette terre nourricière, et auxquels il doit tant.