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  • Thibault de Montbrial, Osons l’autorité. Éditions de l’observatoire

    Thibault de Montbrial, Osons l’autorité. Éditions de l’observatoire

     

    On ne peut pas dire que la lecture de cet ouvrage soit une mesure d’apaisement. On ne  peut pas dire, non plus, qu’il exagère le danger qu’il entend dénoncer, développer sous nos yeux, en allant chercher le moindre détail, en n’omettant pas le moindre fait, provoqués par l’islamisme. Jeune avocat, passionné, comme il le dit d’entrée de jeu, par la défense et la pérennité de son cher pays, la France, il s’est lancé dans un combat pour la bonne cause, celle de notre beau pays. Et lui au moins ne parle pas de sentiment d’insécurité mais d’insécurité réelle… Cette paresse intellectuelle, cette grosse ficelle avait été utilisée par un ancien Premier ministre socialiste lors d’une cohabitation ; elle fut reprise de manière éhontée par un récent garde des Sceaux.

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  • Primo Levi, Auschwitz, ville tranquille, Albin Michel, 2022

    Primo Levi, Auschwitz, ville tranquille, Albin Michel, 2022

     

     C’est une lecture qui vous saisit et ne vous lâche plus, tant que dure l’étude un peu déroutante de ce recueil d’œuvres du plus célèbre rescapé du génocide, de la Shoah. J’ai mis un peu de temps avant de rentrer dans l’esprit de ce livre qui, une fois que j’avais serré la question de plus près, se révéla à moi dans toute sa richesse cauchemardesque, inhumaine.

     

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  • Marie-Laure Susini, Éloge e de la corruption, Fayard

    Marie-Laure Susini, Éloge e de la corruption, Fayard

     

    Quand j’ai reçu ce livre, offert par son auteure rencontrée lors d’une réception chez des amis communs, j’ai été un peu troublé, pour la bonne raison que la conception de la corruption que je me faisais en tant que philosophe médiéviste était à des années-lumière de ce qui figurait dans ce livre. Pour le médiéviste qui vous parle, il y a la génération et la corruption, si chères ç Aristote, sinon il y a la déchéance morale des élus, des élites, appelés à gouverner la cité et qui cèdent aux cèdent aux sollicitations de  leurs instincts, d’où la trahison des idéaux qu’ils étaient censés servir… D’où l’adjectif corrompu.

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