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France - Page 20

  • Les manifestations des lycéens

     

        La persistance des manifestations lycéennes ne laisse pas d'inquiéter. Au sujet de ces mouvements de rue, l'ancien ministre de l'éducation nationale avait dit un jour lorsque la pâte dentifrice est sortie du tube, il est quasi impossible de l'y remettre… Il faut que Monsieur Darcos trouve les arguments qui conviennent pour conviancre les lycéens qui semblent toutefois être un peu actionnés par une autre corporation, celle des adultes, plus concernés et qui a intérêt à faire reculer le minsitre. Mais ceci est impossible car la réductions de postes (un peu plus d'un millier) a déjà été votée par le parlement.

        Ce qu'il faut faire, c'est réformer le lycée. Chaque fois que l'on entreprend une réforme à l'Education Nationale, les enseignants présentent toujours la même demande: plus de moyens! Or, ce ministère est celui qui compte le plus d'agents. Il faut donc sortir des sentiers battus et envisager des moyens conventionnels. A l'ère de l'informatique et de l'internet triomphants, on devrait trouver quelque chose qui satsifasse tout le monde… ou presque! 

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  • LA fonction publique en France

      Le projet de loi sur la mobilité des fonctionnaires.

    Le secrétaire d’Etat à la fonction publique française, M. André Santini, vient de donner le coup d’envoi à une rénovation de grande ampleur du statut des fonctionnaires. On ne réalise pas vraiment ce que représente la fonction publique dans l’Hexagone : près de 6 millions d’hommes et de femmes répartis en fonctionnaires d’Etat, des collectivités territoriales et des hôpitaux. Et si vous multipliez ce chiffre par trois (un couple et au moins deux enfants) vous réalisez ce que cela représente au plan sociologique.
    Qu’est ce qui va changer ? D’abord, la mobilité. Les agents pourront être détachés plus facilement, changer d’affectation, voire rejoindre le secteur privé en créant ou en reprenant une entreprise et aussi quitter tout simplement, s’ils le souhaitent, le statut. Pour cela, le gouvernement offre jusqu’à deux ans de salaire.
    Les syndicats n’ont évidemment pas manqué de dénoncer ce plan social qui ne veut pas dire son nom… Mais soyons sérieux ! Comment maintenir en l’état une telle masse salariale, même si les fonctionnaires sont à une écrasante majorité, sérieux, consciencieux et compétents. Mais voilà, le monde change, des regroupements, des mutualisations et des redéploiements s’imposent.  La formule moins de monde mais plus d’efficacité s’impose. Les recrutements tels que les préconisaient les ordonnances de l’immédiat après-guerre ne sont plus de mise. La France était alors à reconstruire, on avait besoin de tout, les hommes étaient morts sur le front ou dans les camps en Allemagne. La situation est , aujourd’hui, radicalement différente.
    Mais nous devons éviter un écueil : ne pas provoquer de sous effectifs dans des secteurs névralgiques, la santé, l’enseignement et la sécurité. Pour le reste, il faut briser le confinement et introduire un air frais dans une corporation qui en a bien besoin.

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  • LA MOTION DE CENSURE DU PS CONTRE LE GOUVERNEMENT DE FRANÇOIS FILLON…

     

      LA MOTION DE CENSURE DU PS CONTRE LE GOUVERNEMENT DE FRANÇOIS FILLON…

        Les Socialistes français vont donc tenter de censurer le gouvernement d e François Fillon, avec pour central, non point la situation socio-économique, mais la politique étrangère, et notamment l’envoi de 800 hommes en Afghanistan. Sans oublier la réintégration de l’OTAN. Cette motion n’a aucune chance d’aboutir. L’opposition a constaté que le gouvernement de Monsieur Fillon disposait, malgré tout, de l’appui de la population, consciente de l’absence de toue autre politique de rechanger, eu égard à la situation économique en Europe et dans le monde. Elle a donc décidé de porter le fer dans un autre domaine, celui de la politique étrangère, espérant faire éclater des contradictions au sein de la famille gaulliste… C’est une peine perdue. La majorité ne se fissurera pas, peut-être tout au plus quelques voix se feront entendre, mais pas au point de paraître significatives…
        La seule démarche susceptible de marcher et de faire le PS de l’ornière, c’est une démarche résolument social-démocrate, incarnée aujourd’hui par le courant de Dominique Strauss-Kahn et animée par Pierre Moscovici, lequel parle d’une opposition mesurée et constructive. Mais comme toujours, le PS n’a pas compris que l’obsession de l’élection présidentielle pollue le débat interne, chaque leader de moyenne importance se croyant promis à un destin national, au lieu de œuvrer modestement au renouveau  du parti.
        Enfin, la politique de l’ouverture a considérablement affaibli le PS qui s’entête à ne pas le reconnaître. Il n’y a plus un seul PS mais une infinité de courants. Quel est le lien qui unit Madame Royal à Monsieur Emmanuel, à Monsieur Mélenchon, à Monsieur Fabius, à Monsieur Moscovici, sans parler de tant d’autres qui tirent à hue et à dia ?
        Ce n’est pas m »priser les aspirations des uns et des autres que de ls iganler…

     

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