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France - Page 5

  • Le drame français 

    C’est plutôt triste de devoir faire un tel constat le jour même de la rentrée générale, un 1er septembre ! Nous ne parlerons pas du suicide français car le titre est déjà pris et surtout parce notre propos s’oriente différemment. Il ne s’agit pas ici de critiquer ce qui se fait ou ne se fait pas, il s’agit d’analyser l’opinion que les habitants de ce pays se font d’eux-mêmes. Ce qu’ils croient être encore, ce qu’ils imaginent et comment cet imaginaire se fracasse au premier contact avec le réel.

    Le pessimisme, le «déclinisme», le spleen ne sont pas mon fort. Mais j’avoue que les débats occasionnés par la publication (enfin) des ordonnances concernant la loi travail sont assez édifiants. Voici une série d’ordonnances que je ne suis pas en mesure d’analyser faute de compétence mais dont je peux comprendre l’utilité, malgré quelques imperfections puisque la perfection n’est pas de ce monde… Mais la France contemporaine se penchera-t-elle un jour, enfin, sur sa vraie valeur ?

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  •  France : les aléas de toute présidence jupitérienne…

    Je me demande vraiment à quoi pensait l’actuelle président de la République en énonçant cette phrase dont le contenu va lui causer quelques désagréments tout au long de son mandat élyséen. C’est étrange, comme l’entrée à l’Elysée change les hommes, tous, à l’exception peut-être du général de Gaulle qui n’eut nullement besoin de se déguiser en chef des armées, il l’était déjà naturellement et professionnellement.

    L’exercice du pouvoir, nous dit-on, change un homme, le révèle tel qu’il est en ses profondeurs les plus intimes. Et le résultat n’est pas toujours engageant. On l’a vu avec le prédécesseur immédiat de l’actuel président : et qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Quand on veut le pouvoir et qu’on finit par le conquérir (et après tout certains sont faits pour cela) on devrait prendre un peu de distance et ne pas s’en nourrir car cela ne dure qu’un temps et après on a rendez-vous avec le dégrisement, la solitude et la fin… réservée aux simples mortels que nous sommes.

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  • LA FRANCE ET LE SPECTRE DE LA RÉCESSION

    LA FRANCE ET LE SPECTRE DE LA RÉCESSION
        Il y a fort à parier que les semaines et les mois qui viennent ne nous apporteront guère d’embellie au plan économique. Les chiffres du chômage sont franchement mauvais, pires, au mois d’août, que tout ce que nous avons connu depuis quinze ans. Les créations d’emploi ne sont pas plus prometteuses : l’an dernier on avait eu plus de 300.000 postes nouveaux et cette année on ne dépassera pas les 40 000 en raison de la chute de la croissance. Ce phénomène frappe aussi bien le secteur privé que le secteur public qui est, lui aussi, pris dans des plans d’économie drastiques. Plus de 30.000 fonctionnaires ne seront pas remplacés cette année. Il faut dire que les précédents gouvernements socialistes avaient embauché une pléthore de gens…
        A ce climat morose s’ajoutent les retombées de la crise financière qui n’en finit pas. Ceux qui nous assuraient, il y a quelques mois, que l’économie européenne, et française, notamment, étaient saines et seraient pas contaminées par la crise américaines des subprimes se sont lourdement trompés. Des faillites retentissantes sont à l’ordre du jour et si on limite les dégâts, c’est tout simplement parce que les Etats européens se résignent à nationaliser…
        L’une des leçons à retenir de cette crise terrible, c’est le nouveau rôle que l’Etat se voit contraint de jouer en pleine bourrasque financière : nationaliser. Il y avait une dizaine d’années un grand débat en RFA sur l’ordre de préséance à accorder à l’économie et à la politique. Qui dictait sa loi à qui ? Eh bien, même si c’est l’Etat qui a le dernier mot en nationalisant, c’est bien l’économie qui l’y contraint. Ce sont donc les tenants du pouvoir économique qui ont le dernier mot, en réalité.

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