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France - Page 7

  • LA REFORME DES ARMEES…

     

    LA REFORME DES ARMEES…
    Fallait-il attendre ? Fallait-il faire comme le précédent de la République, c’est-à-dire reculer devant chaque difficulté au risque de compliquer la tâche des successeurs ? Nicolas Sarkozy a répondu avec fermeté : il ne tremblera pas en accomplissant la grande réforme qui attendait les armées françaises.
    Certes, près de quatre vingt cins sites touchés, cinquanttrois mille hommes et femmes touchés par le mouvement des armées, ce n’est pas rien. Mais la mise à niveau des armées françaises en cas de crise militaire majeure et de nécessité de projection vers l’extérieur étaient à ce prix.
    Certes, encore, il faut offrir aux sites touchés des compensations. Elle sont été trouvées, mais pas à n’importe quel prix.
    Nous ne connaîtrons en France d’année électorale que dans quelque temps. Tout le monde se rend bien compte que seule l’UMP est en ordre de bataille derrière son chef naturel, le président de la république. Le PS est virtuellement inexistant, de l’aveu même de ses chefs les plus lucides…
    La France aura quelques dix-huit mois difficiles à passer mais après ce rude régime elle sortira revigorée de l’épreuve. Une épreuve salutaire. La régénération est à ce prix.
     

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  • E CONGRÈS DE VERSAILLE ET LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE…

    LE CONGRÈS DE VERSAILLE ET LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE…
        Conformément à ses promesses, Nicolas Sarkozy s’apprête à soumettre son projet de réforme constitutionnelle au parlement réuni en congrès à Versailles le lundi 21 juillet. Dans très peu de jours. Et l’adoption ou le rejet devrait se jouer à trois ou quatre voix près…
        Comment se présentent les choses ? Cette constitution voulue par le général de Gaulle à une époque où les Français étaient littéralement ingouvernables, requérait un pouvoir exécutif fort, avec une stabilité ministérielle reconnue. Il fallut donc donner à l’exécutif les instruments du pouvoir et de la puissance : e.g. l’article 16 (on en a parlé en mai 68) l’article 49.3, le droit de dissolution etc… Tout ceci a duré un bon demi siècle…
        Mais la France de 2008 n’a plus rien à voir avec celle de 1958, sortie de l’Indochine, et du Maroc, mais empêtrée dans les opérations de maintien de l’ordre en Algérie, etc… Aujourd’hui, la France est apaisée, en paix avec elle-même, si l’on excepte toutefois les grèves et les conflits du travail. En bref, la nouvelle société si chère à Jacques Chaban-Delmas, a remplacé la société bloquée si décriée jadis par Jacques Delors.
        Le nouveau président a donc décidé de rééquilibrer les pouvoirs de l’exécutif et du législatif : le parlement aura le droit de définir son ordre du jour, le président accordera un droit de réponse à l’opposition, certaines nominations hautement sensibles seront surveillées par les deux pouvoirs etc…
        Et c’est là que l’esprit partisan vient contredire aux intérêts supérieurs de la nation : l’opposition, le PS en tête, menace de faire échouer l’entreprise à la seule fin d’infliger un camouflet  au président. Le PS qui réclamait depuis un demi siècle à cor et cris cette réforme, confirme sa volonté de voter contre ! On croit rêver… Les Français ont tout de même le droit de demander des comptes aux partis lorsque ceux-ci placent leurs intérêts partisans au-dessus de ceux de la nation. Et ils risquent de s’en souvenir lors des prochaines élections.
        La dernière tentative du Président, dans une interview au journal Le Monde, se révèlera payante puisque les radicaux de gauche vont voter pour tandis qu’au moins 17 socialistes –dont Jack Lang) vont voter pour…
        Réponse le 21 juillet et on espère que les réformes se poursuivront en France.

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  • LA FRANCE, PREMIERE PUISSANCE DIPLOMATIQUE MONDIALE ?

    LA FRANCE, PREMIERE PUISSANCE DIPLOMATIQUE MONDIALE ?
        Ce matin, au terme de la réunion du G8 au Japon, la presse internationale (mais pas la presse française, car nul n’est prophète en son pays) ne tarit pas d’éloges sur le président Nicolas Sarkozy. Et avant de rédiger mon blog quotidien, j’ai pris soin d’écouter un grand nombre de commentaires : tous étaient très élogieux et positifs. Certains commentateurs allant même jusqu’à minimiser cette terrible dictature des sondages et comparant  le président français à son homologue américain ou au Premier Ministre… israélien (12% d’opinions favorables !)
        L’énumération des fais, des hauts faits diplomatiques du président Sarkozy est impressionnante :
    a)    les infirmières bulgares qui lui doivent principalement leur libération car même si l’UE avait déjà entamé des pourparlers, seul Nicolas Sarkozy a mené l’affaire à son terme. Un adage talmudique dit qu’une œuvre ne porte que le nom de celui qui a donné la dernière touche (eyn ha-melacha nikrét ella ‘al shém gomrah)
    b)    la tentative à moitié réussie de ramener le dictateur libyen dans le giron des nations fréquentables.
    c)    La libération d’Ingrid Bettencourt ; sans la pression continuelle de la France, il n’est pas sûr que le gouvernement colombien auquel revient la palme de la victoire aurait agi dans ce sens.
    d)    Le voyage en Israël et en Palestine avec deux discours retentissants, et surtout celui devant la Knését à Jérusalem qui fit date.
    e)    Les pourparlers avec Bachar el-Assad qui, à l’instar de Kadhafi, se rapproche des nations civilisées grâce aux efforts du président français.
    f)    Le sommet qui doit réunir les pays riverains de la Méditerranée à Paris où seront présents tant d’Etats arabes avec… Israël !
    g)    La présidence de l’Europe avec le voyage du G8 et la rencontre avec le président chinois. Certes, cette visite a divisé les commentateurs qui y voient un affaiblissement face à la Chine… Mais le président agissait comme chef de l’Europe et ne pouvait adopter une position maximaliste, au risque de déplaire fortement en France même.
    h)    Et enfin, ce matin même, vers 1O heures, le président, à peine revenu du Japon, doit parler à Strasbourg…

    Certains commentateurs n’hésitaient pas à souligner que les Français risquaient de ne pas percevoir justement les mérites revenant à leur président, même de penser qu’ils se détournaient d’eux pour s’occuper de l’’extérieur.   Comme on le disait, nul n’est prophète en son pays (eyn navi be-‘iro)

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