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Proche-Orient - Page 2

  • La visite du Secrétaire général de l’ONU au Proche Orient, un numéro (risqué) d’équilibriste 

    Il est des hommes qui ne font ni bien ni mal, qui veulent donner l’impression d’agir mais qui ne trompent personne : leur volonté manifeste de se tenir à équidistance des extrêmes les condamne à l’inaction. Partout où ils vont, ils répètent ce qu’ils ont dit ailleurs ou la veille au soir. Ce qui change, c’est simplement l’orientation de leurs propos, qu’ils accommodent selon le sens souhaité par leurs auditeurs.

    Vous l’avez aussitôt reconnu, je parle précisément de l’actuel secrétaire général de l’ONU, l’ancien premier ministre du Portugal, qui, en Israël, comme à Gaza ou à Ramallah, a tenté de ménager la chèvre et le choux. Le résultat est évidemment qu’il n’a satisfaite aucun des deux cas. Comment voulez-vous que l’ONU soit prise au sérieux ?

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  • L’Europe a-t-elle encore un avenir ?

    L’Europe a-t-elle encore un avenir ?  Telle est la question de plus en plus angoissante que les gens se posent dans le vieux continent, menacé par d’incessantes arrivées de migrants et de réfugiés et hanté par des attaques au couteau quasi quotidiennes, à Paris,  Bruxelles, Barcelone, Berlin, Hambourg, Milan,  Londres, Rotterdam, Turku, Helsinki et ailleurs.

    Il y tout juste deux ans, la vieille Europe croyait que ces attaques ne concernaient que Tel Aviv, Haïfa ou Beersheba, à savoir les cités israéliennes. Les gouvernements européens découvrent avec stupéfaction que cette maladie est mondiale et que nul n’est à l’abri. Comment en sommes nous arrivés là ?

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  • Al-Jazeera et l'arc prochiite du Qatar

    A ses débuts, cette chaîne de télévision, surgie au Qatar il y a déjà quelques années, fut saluée par l’ensemble de la profession mais devint très vite la bête noire des régimes arabes les plus dictatoriaux. Cet organe de presse adopta les mêmes méthodes que les journalistes anglo-saxons vis-à-vis des hommes politiques. Des questions embarrassantes leur étaient posées et les journalistes ne se contentaient pas de faux fuyants. Mais avec le temps, les autorités se mirent à instrumentaliser la chaîne, en privilégiant les gouvernements amis et en dénonçant les autres, c’est-à-dire tous ceux dont la politique ne convenait pas au régime qatari.


    Du coup, le monde arabo-musulman se divisa en deux camps opposés : ceux qui admettaient la chaîne et y trouvaient leur compte et ceux qui se sentaient insultés et maltraités par elle. Ces dissentiments commencèrent à se faire sentir d’abord en Egypte, sans même parler de la Syrie d’Assad dont les massacres étaient régulièrement dénoncés. Le régime du maréchal al-Sissi n’hésita pas à arrêter des journalistes, même titulaires d’une double nationalité et à intenter des procès à des correspondants de la chaîne présents sur place et dont l’orientation lui déplaisait.

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