On pourrait intituler cet éditorial tout autrement, ainsi : D’une vertu nommée patience… L’Etat d’Israël, s’appuyant sur la patience quasi-proverbiale du peuple juif (deux mille ans en dehors des frontières de la terre ancestrale et un retour toutes sirènes hurlantes), a serré les dents durant des décennies et a fini par être récompensé de sa patience et de sa persévérance : le semailles ont duré des décennies mais la récolte est enfin là, le succès est au-rendez vous.
On pourra penser ce qu’on voudra de la politique, intérieure et extérieure, de l’actuel premier ministre israélien, nul observateur objectif et un peu attentif ne pourra nier les succès remportés à l’extérieur. La tournée remarquable en Afrique noire, les voyages à l’autre bout du monde, les visites couronnées de succès en Amérique latine, les demandes de rendez vous de pays étrangers, en marge de la réunion de l’ONU à New York, tous ces éléments montrent que l’isolement devenu inquiétant des années passées est parfaitement révolu…