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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1428

  • a victoire de Silvio Berlusconi en Italie…

      La victoire de Silvio Berlusconi en Italie…

    Depuis que Romano Prodi avait jeté l’éponge en Italie, écœuré par le jeu politique, il était évident que la gauche transalpine n’aurait pas le temps de lui trouver un remplaçant pouvant tenir tête à M. Berlusconi. La victoire de ce dernier est nette et n’a d’équivalent que la détermination de son ancien rival à quitter définitivement la scène politique italienne. Alors, l’Italie ingouvernable ? Ce n’est pas sûr… Ce sont surtout les disparités économiques et culturelles qui ont fini par miner la cohésion interne du pays. Certes, la péninsule n’est pas menacée d’éclatement, mais sa cohésion interne a été soumise à rude épreuve. Et la Ligue du Nord n’a pas créé le phénomène, elle lui sert simplement de révélateur et peut-être d’amplificateur. Sans vouloir choquer qui que ce soit, en apparence, seul un homme comme Silvio Berlusconi est en mesure de sortir ce pays de la crise car il le connaît bien pour l’avoir dirigé par deux fois, et notamment la dernière pendant de longues années alors que M. Prodi n’a pas tenu deux ans, à la tête d’une coalition des plus hétéroclites M. Berlusconi a compris que les Italiens avaient besoin de rire, de vivre, de jouir ; en bref de ne rien prendre au sérieux. Et si c’étaient eux qui étaient dans le vrai ?

  • Le pas de clerc du Comité Olympique Française

     

      Le pas de clerc du Comité Olympique Française

        Décidément, l’attribution des JO à la Chine se révèle comme la pire ânerie jamais commise par une organisation de renommée internationale. Comment avoir pu penser que la Chine, la plus vieille civilisation du monde avec son milliard et demi d’hommes, allait se laisser fléchir et se convertir, comme un doux agneau, aux idéaux de l’Occident démocratique ?
        Après le parcours chaotique de la flamme olympique, traitée comme un passager clandestin dans les grandes capitales occidentales, voici, que le Comité Français entend interdire aux athlètes de l’Hexagone le port du badge pour un monde meilleur au motif qu’un tel insigne politiserait les JO.
    Mais cette formule figure dans la charte olympique et en plus, les athlètes avaient reçu le soutien du Secrétaire d’Etat Bernard Laporte. Décidément, ce n’est pas qu’au gouvernement qu’il y a une petite cacophonie…
    Il faut, en tout état de cause, trouver un moyen de faire fléchir le gouvernement chinois. Si nous laissons passer cette occasion rêvée des JO, jamais nous ne pourrons ramener la Chine à la raison. Ce pays a tout misé sur les JO à Pékin pour redorer son blason et bénéficier d’une couverture télévisuelle internationale pendant des semaines, avec, à la clef, des retombées  positives sur des années.
    Plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements ont déjà menacé de ne pas assister aux cérémonies d’ouverture des JO… Peut-être devrions nous menacer de les imiter si la Chine n’assouplit pas sa position.

     

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  • La crise alimentaire mondiale


      La crise alimentaire mondiale

    Le monde risque de se retrouver, dans un avenir prévisible, face à une crise de grande ampleur, comparable à l’épidémie du sida ou à celle de la vache folle, si rien n’est fait. Là, il s’agit de nourrir la planète et d’empêcher que des centaines de millions d’hommes ne souffrent de malnutrition, voire de famine.
    Comment en sommes nous arrivés là ? On se pose rarement ce genre de questions, et pourtant c’est une telle réponse qui pourrait nous préserver de catastrophes à venir…
    Le renchérissement des matières premières, joint à la hausse vertigineuse du pétrole, explique assez bien ce qui nous arrive. On a vu dans des pays réputés pauvres ou en voie de développement (Egypte, Maroc, Haïti etc…) des émeutes de la faim. Les gens ne peuvent se résoudre à se laisser mourir de faim au seul motif que leurs gouvernements n’ont pas pris les mesures nécessaires.
    Il faut donc, si l’on veut éviter que l’univers devienne un coupe-gorge, mettre en place, dès à présent, un plan Marshall contre la faim dans le monde. 
    Les pays développés se plaignent de l’immigration sauvage et des arrivées de plus en plus nombreuses de réfugiés affamés qui, au péril de leur vie, veulent rejoindre des rivages réputés plus hospitaliers, les nôtres, où l’on est censé manger à sa faim.
    Nous ne pouvons pas, et leur refuser de la nourriture et leur interdire chez nous. Il faut les fixer chez eux en leur assurant un minimum vital. C’est la dignité humaine qui l’exige. Le philosophe Emmanuel Lévinas disait : mon moi, ce sont les autres !

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