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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1434

  • Nicolas Sarkozy à Londres

     

        La visite d'Etat du président français à Londres aura eu plus d'effets bénéfiques qu'on ne le croit généralement. En plus de fraternité nouvelle proposée au Royaume Uni dont les soldats sont morts pour libérer la France, M. Sarkozy a bien insisté sur la nécessité de voir la Grande Bretagne s'insérer toujours plus en Europe. A en juger par les premières réaction du Prmier Ministre Gordon Brown, les liens se reserrent entre les deux pays. En fin de compte, le nouvel occupant du 10 Downing street ne s'écarte pas trop de la politique de son prédécesseur .

        La France va envoyer mille hommes en Afghanistan pour épauler les forces de l'ONU sur place. Mais elle va aussi prendre des mesures qui la rapprocheront de l'OTAN. Comme on connaît les positions de la Grande Bretagne et de la République Fécérale sur ce sujet, une union presque parfaite est en train de se réaliser. Ceci devrait rendre plus efficace la lutte contre le terrorisme, surtout en Afgjanistan où l'approche de la belle saison va entraîner une recrudescence des activités des talibans.

        Tous les désaccorss ne vont pas disparaître comme sous le coup d'une baguette magique, mais on est sur la bonne voie… 

  • Le Liban n'ira pas à Damas

     

        Le Liban a franchi le pas, son gouvernement refuse de se rendre à la rencontre de la Ligue Arabe qui se tient à Damas. Le pays du cèdre fait pourtant partie des membres fondateurs de cette organisation. Il étaiy inconcevable, en effet, qu'un gouvernement comme celui de M. Fouad Signora, en butte aux manœuvres des alliés de Damas à Beyrouth, se rende dans le pays voisin. Plus intéressant encore, le niveau de représentation choisi par l'Arabie Sadouite, un simple ambassadeur, sans laquelle rien ne peut se faire dans la région. Le désaccord entre Damas et Riad porte sur la Palestine, le Liban et l'Iran…

        Les USA et les régimes arabes modérés de la région cherchent désespérément un moyen de séduire Damas, de lui faire changer d'alliance et de la réintégrer, d'une manière ou d'une manière, dans le giron des puissances occidentales. En une phrase, on va donner à Damas des assurances sur la survie de son régime, si ce pays veut bien jouer le jeu et cesser de noyauter les foyers de tension dans la région.

        Lenjeu est de taille. Si cette tentative devait réussir, on ferait certainement l'économie d'une grave confrontation car, isolé au plan international, l'Iran (sur lequel pèse de plus en plus de soupçons en matière de nucléaire militaire) se verrait acculé. Les sanctions votées à l'ONU ont étranglé un peu plus l'économie iranienne, la chancelière fédérale Angela Merkel a dit en Israël sa détermination à faire rentrer le régime des Mollahs dans le rang. Partant, si la Syrie devait tourner le dos à Téhéran, ce pays n'aurait plus d'allié dans la région. Cela aurait des effets même si le Hezbollah libanais…

        Il est de plus en plus question de mondialisation, de globalisation, du monde devenu un village planétaire. Mais une chose n'est pas encore mondialisée alors qu'elle devrait l'être, c'est l"thique. S'il y avait un peu plus d'éthique dans le comportement des Etats, on appliquerait ce que le philosophe allemand Hegel appelait de ses vœux: remplacer la violence par le Verbe. 

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  • La situation du Hezbollah libanais aujourd'hui

    D'après certains diplomates en poste à Beyrouth et dans des pays arabes limitrophes, notamment Damas, l'attentat qui a coûté la vie au chef militaire du Hezbollah inspire une forte inquiétude aux autres chefs du mouvement. En effet, comment assurer la sécurioté de la direction suprême lorsqu'on n'arive pas à échapper soi-même au piège des agresseurs? Et la conclusion qu'i s'impose à leurs yeux comme à ceux des observateurs diplomatiques en poste au proche orient est que le mouvement a fini par être infiltré au plus haut niveau…
     
    Si tel n'était pas le cas, comment expliquer qu'un tel attentat ait pu être programmé et ensuite mis en pratique dans une capitale arabe la plus quadrillée qui soit, en l'occurrence Damas? Qui pouvait connaître l'emploi du temps d'Imad Moughniyeh, le communiquer aux agresseurs lesquels ont pu opérer à loisir en trafiquant le moteur du véhicule et en plaçant une charge explosive qui ne laissa aucune chance à la victime? Les plus pessimistes parmi les observateurs expliquent ainsi l'expectative du Hezbollah qui attend de découvrir jusqu'où il a été infilitré avant de déclencher une opération de représailles…
     
    C'est le bon sens même; car si on préparait une nouvelle opération, elle aurait fort bien être divulguées aux pays visés, les USA et Israël et se retourner contre ses concepteurs…  Mais le bon sens suprême serait d'opter une bonne fois pour toutes pour la paix et de laisser la rhétorique guerrière aux vestiaires. C'est cela le vrai courage.

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