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Vu de la place Victor-Hugo - Page 149

  • Les lumières de Hanoukka

    Les lumières de Hanoukka

     

    A partir du 10 décembre, les juifs du monde entier (mais aussi tous ceux qui le souhaitent) allumeront la première bougie de la fête de hanoukka qui dure huit jours.

     

    Certes, il y aune histoire officielle qui explique ce geste religieux mais aussi profondément humaniste. Au cœur de la nuit, des ténèbres, une huitaine de petites bougies scintillent dans un petit instrument appelé hanoukkiya, sorte de bougeoir que toute famille juive possède chez soi en plusieurs exemplaires, ce qui permet à tous ses membres de s’acquitter de leur devoir.

     

    A quand remonte ce rite purement humaniste qui a permis de sauver le monothéisme sous toutes ses formes (paroles d’André Néher, comme me le rappelle mon ami le sous préfet Alain BOYER) à un moment où il était gravement menacé par le paganisme de la soldatesque grecque ?

     

    Sous Antiochus Epiphane IV, vers 165 avant notre ère, ce roitelet se risqua à une hellénisation forcée de la Judée, provoqua la révolte des Maccabées et des judéens attachés à leur tradition ancestrale. Pour bien marquer son autorité, ce monarque détruisit les murailles de Jérusalem et en profana le temple en y introduisant le culte idolâtre. La riposte fut foudroyante : sous la conduite des Macchabées et de Matthias ben Yohanan, la Judée se déchaîna contre l’agresseur qui s’imaginait pouvoir la séparer de son Dieu et du monothéisme en général.

     

    Lors de la reconquête, il fallut nettoyer le temple des souillures qui l’avaient rendu impur. Dans ce même temple brûlaient des lampes à huile. Mais les païens avait tout compromis et c’est à grand peine que l’on découvrit une unique fiole d’huile qui ne devait durer que 24 heures. Et miracle ! La fiole a tenu huit jours, ces mêmes huit jours que les juifs commémorent durant cette fête de hanoukka.

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  • Didier Leschi, Ce grand dérangement : L’immigration en face (Gallimard)

     

    Didier Leschi, Ce grand dérangement : L’immigration en face (Gallimard)

    Cette question de l’immigration est probablement la plus épineuse et la plus controversée qui soit. L’auteur de ce petit tract (c’est le genre de la collection), préfet de la République et spécialiste supposé de ces questions, tente, nous dit-il, de débrouiller la question et de guider le lecteur. Il tient certes, parole, mais on n’a pas l’impression qu’il va au bout de sa tâche qui consiste à bien dessiner les différentes approches, se contentant de renvoyer dos à dos les extrémistes des deux bords : ceux qui sont en faveur de l’abolition de toute frontière et de tout règlement entravant les grands mouvements de populations d’un continent à l’autre (de l’Orient arabo-musulman vers l’Europe judéo-chrétienne), et ceux qui veulent stopper l’immigration. Et c’est là que le bât blesse car le pays ne peut plus faire face à ces vagues d’immigration qui menacent son équilibre ethnique , un danger qui commence à se faire sentir avec de plus en plus d’acuité.

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  • Amos Oz, La boîte noire (Gallimard)

    Amos Oz, La boîte noire (Gallimard)

    Voici un curieux mais passionnant roman épistolaire où la totalité de l’ouvrage, plus de quatre cents pages, consiste en un échange de lettres entre quatre personnages principaux : un couple divorcé, le nouveau mari de la femme qui a rompu avec son mari, le fils qu’ils ont eu ensemble (même si une recherche en paternité est en cours), et enfin le notaire-administrateur des biens qui sert de boîte aux lettres et parfois même de détective privé… Nous avons donc affaire à un couple recomposé qui est aux prises avec les difficultés habituelles de ce genre de situation. Ceci constitue la trame du roman, mais derrière ces situations assez prosaïques le romancier expose ses idées sur toute la vie en Israël.

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