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Vu de la place Victor-Hugo - Page 145

  • Céline Borello, Catherine de Médicis, PUF

     

     

    Céline Borello, Catherine de Médicis, PUF

    Quelle maitresse femme à une époque où de tels phénomènes étaient rarissimes ! Bien que d’origine italienne, elle épousa le fils cadet de François Ier et fut régente du royaume de France à la mort de son royal époux. Ce qui m’a frappé en lisant les premières pages de ce bel ouvrage, c’est une affinité des grands moments de cette vie avec le chiffre 9= Catherine naquit en 1519, devint veuve en 1559 et quitta ce monde en 1589… Certes, elle n’y était pour rien, dans l’agencement de ces moments de la vie, mais cela demeure frappant. Et c’est aussi un 19 janvier que Catherine met au monde un fils qui mourra, hélés, à l’âge de quinze ans. Un destin singulier.

    Issu d’un milieu de gandas banquiers, elle avait de qui tenir. Machiavel avait dédié à son grand père Laurent II son maître ouvrage, Le prince… Ce qui, incontestablement, constituait un excellent départ dans une vie où elle sera confrontée à un sempiternel problème : comment conserver le pouvoir, éventer les complots et défendre jusqu’au bout, y compris contre son propre fils, ses intérêts…Dès son très jeune âge, elle a frôlé la mort

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  • Michel Winock, Jours anciens… (Gallimard)

    Michel Winock, Jours anciens… (Gallimard)

    Tout le monde connaît ce beau vers de Verlaine, immortalisé par la chanson de Serge Gainsbourg,, tu te souviens des jours anciens et tu pleures… Mais Winoch, lui, n’est pas d’humeur à pleurer puisqu’il jette un regard apaosé sur les années passées avec tout juste un brin de mélancolie mais pas de regret ni de nostalgie. Certaines phrases sont écrites avec beaucoup de grâce, par exemple lorsque l’auteur évoque ce train fantôme qui ne s’arrête jamais… Ou encore :…restituer ces fragments des jours anciens, sans tricher, sans enjoliver, sans déformer ce qui fut, voilà l’objet de ce livre, avec le désir de me rappeler d’où je viens.

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  • Du repas communiel  dans la tradition juive : la hilloula

    Du repas communiel dans la tradition juive : la hilloula

    On s’étonnera sûrement de me voir citer ici, dans ce contexte si particulier au monde séfarade, un auteur judéo-allemand, spécialiste du hassidisme du XVIIIe siècle, Martin Buber, suivi de son protégé Abraham Heschel, en l’occurrence, qui avait exhumé les trésors de la piété hassidique dans l’Amérique des années cinquante et qui avait écrit ceci : aucune religion n’est une île déserte, aucune religion authentique ne peut se garder de tout contact avec les autres croyances. On peut dire que ce fut aussi le cas du judaïsme rabbinique qui, dans certaines régions du globe, a toléré, pour son plus grand bien, l’infiltration d’autres signes et marques de piété.

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