Faut il vraiment prier dans une synagogue le jour de Kippour…
Est ce vraiment une obligation religieuse incontournable ? La question, fait débat depuis quelques semaines puisque la circulation du virus ne faiblit pas , voire s’est même aggravée. Que devons nous faire ? Au moment de Pourim, voilà tout juste quelques mois, nous nous sommes rendus en masse dans les offices synagogaux pour écouter la lecture du rouleau d’Esther. Certains ont même accepté l’invitation de partager le repas de Pourim, le lendemain. On connaît la suite quelques semaines plus tard. Ce fut une pandémie de première grandeur qui coûta la vie à bien des gens. Je résumerai le choc par une phrase du Premier ministre Benjamin Netanyahou, prononcée peu avant la Pâque juive : Pessah ne sera pas Pourim. De mémoire d’homme, on n’avait jamais rien entendu de semblable, tant le danger était grand. En effet, les gens sont restés sur place, les familles n’ont pas pu se réunir lors de cette fête qui commémore pourtant le premier événement historique du peuple d’Israël en sa qualité de peuple, animé d’une vision et porteur d’un projet, l’installation en terre promise.