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Vu de la place Victor-Hugo - Page 161

  • Philip Roth, J’ai épousé un communiste (Gallimard) I

    Philip Roth, J’ai épousé un communiste (Gallimard) I

    Voici un livre qui mêle deux problématiques assez éloignées l’une de l’autre : l’intégration au monde de vie américain des masses d’immigrants, notamment juifs venant d’Europe orientale et centrale, d’une part, et le développement de l’idéologie socialiste, voire communistes, d’autre part. En effet, ces masses laborieuses étaient naturellement exposées à la tentation d’aller grossir les rangs d’un parti politique qui prenait la défense des travailleurs. L’auteur a lui-même un peu succombé à cette attirance et l’ensemble du livre offre à la fois un aspect autobiographique et un développement politique au plan de tous les USA. Le jeune Philip Roth parle de ses lecture guidées par des congénères plus âgées et donc plus impliqués dans cette adhésion syndicale qui, assez souvent, conduisait à rejoindre un parti communiste prosoviétique.

     

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  • La rébellion de Joseph Roth

     

     

    Joseph Roth, La rébellion

         Cet écrivain autrichien, né en Galicie autrichienne, dans une famille juive traditionaliste, s’est acquis la réputation, amplement justifiée et méritée, d’un auteur célébrant le puissant empire austro-hongrois. Il a scruté les replis les plus secrets de cette société qui brassait bien des nationalités en son sein. L’ensemble fonctionnait plutôt bien. Mais, un peu comme la propre vie privée de Joseph Roth, cet empire a disparu au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il a sombré dans un gouffre ouvert sous ses pieds par la grande guerre, qui, on l’oublie un peu, a rogné les ailes de l’Europe et transféré à d’autres puissances, les USA et l’URSS, notamment, le leadership mondial. Roth est donc l’auteur qui assure à ce défunt empire un enterrement décent.

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  • Erik Orsenna, La grammaire est une chanson douce (Stock)

    Il faut faire très attention, le caractère lénifiant de ce titre cache une réflexion à la fois approfondie et très vivante du rôle de la langue dans notre vie sociale. Une sorte de métaphysique du langage qui n’échappe pas à l’observateur attentif mais qui est pourtant si présente dans notre univers d’enfant, lorsque nos mamans nous chantaient une chanson si douce… Là, on va enfin comprendre pour quelle raison, c’est la grammaire qui est une chanson douce… Or, qui a aimé vraiment cette grammaire qu’on nous imposait d’apprendre par cœur, quand nous étions enfants, qu’il fallait respecter les accords, les verbes irréguliers, les pluriels, les exceptions, etc…

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