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Vu de la place Victor-Hugo - Page 156

  • Philippe-Joseph Salazar, Suprémacistes : Enquête mondiale chez les gourous de la droite identiraire (Plon)

     

     

     

    Philippe-Joseph Salazar, Suprémacistes : Enquête mondiale chez les gourous de la droite identiraire (Plon)

    Le sous titre est plus éclairant que le titre en soi : il s’agit d’une défense identitaire de la race blanche en ces temps d’immigration massive et contenue à partir de l’Afrique Noire ou du Nord, sans oublier quelques pays du Moyen Orient, ravagés par la guerre. Or, les états démocratiques que nous sommes ont les mains liées par des législations nationales et internationales qu’elles respectent quoi qu’il arrive. Même au risque de voir leur identité culturelle se dissoudre dans ce vaste mouvement de grandes invasions. C’est l’essentiel du concept de grand remplacement, si cher au Français Renaud Camus.

    Il est intéressant de relever la fluidité terminologique en français et en allemand, pour désigner ces grands mouvements migratoires. En français, ce sont les grandes invasions, et en allemand ce sont les grands déplacements (Völkerwanderungen) ou migrations

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  • Quelques réflexions sur la liturgie de Yom kippour…

    Quelques réflexions sur la liturgie de Yom kippour…

     

    Quelques réflexions sur la liturgie de Yom kippour…

    Il arrive que l’on puisse tirer profit de situations calamiteuses. Ainsi de la nécessité de prier à Kippour, seul ou dans un cercle très restreint afin d’éviter des contaminations. Comme on récite seul toutes les prières, et Dieu sait qu’il y en a, on leur prête attention plus qu’à l’ordinaire. Ce fut mon cas hier puisque j’ai préféré prier seul et me conformer au conseil que je m’ étais permis de donner à tous nos coreligionnaires. A t il été suivi ? Nous le saurons dans les prochaines semaines.

    Ce qui m’a frappé en récitant toutes ces prières relevant de rubriques et de styles très différents, c’est que toutes sollicitent l’ouïe   divine. Certes, on parle aussi de la vision quand on demande à Dieu de scruter la gravité de notre situation et de nous tendre une main secourable (pekah énéykha u reé). Mais la plupart du temps, c’est à l’oreille divine que l’on s’adresse. En principe, toutes les religions monothéistes révélées vouent un culte à la divinité, fondée sur la parole (forcément la prière, l’oraison) que Dieu , dans sa miséricorde, écoute et entend. C’est que la Révélation divine elle-même est un phénomène non point visuel mais acoustique, auditif. C’est l’oreille qui prend connaissance des préceptes divins, d’où la célèbre expression, généralement mal traduite, na’assé we nishma (il faut traduite ainsi : nous ferons et seront à l’écoute)). Et le texte biblique précise même, pour être sûr d’être bien compris, vous n’avez vu aucune image (condamnation du culte imagé), seule une voix que vous avez perçue.

    Or, l’une des toutes premières prières de la veille de kippour se déploie sous la forme d’un refrain qui rappelle toutes les occasions historiques où Dieu à répondu aux demandes de son peuple. Au lieu de dire celui qui a répondu ou qui répond (wéha-oné), je préfère dire Celui qui exauce ou qui a exaucé). Quand on répond ou lorsqu’on exauce, c’est en réponse à quelqu’un qui a formulé une demande ou récité une prière. On prie pour quelque chose ou pour quelqu’un et cette prière, cette oraison, s’adresse à quelqu’un, en l’occurrence à la divinité.

     

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  • Goethe, Faust. Seconde partie de la tragédie. Edité par Jean-Louis Barbèges (Gallimard)

     

    Goethe, Faust. Seconde partie de la tragédie. Edité par Jean-Louis Barbèges (Gallimard)

    Les œuvres complètes de Johann Wolfgang Goethe, Premier ministre de Weimar, couvrent un peu plus de quarante volumes. Et son Faust, œuvre de toute une vie, domine tous ses autres écrits. On peut parler du couronnement de toute une œuvre C’est aussi une œuvre qui fait partie du patrimoine culturel de l’humanité car la pièce de théâtre qui porte ce nom emblématique FAUST, incarne la tragédie qui peut être le lot de toute vie humaine. C’est la douloureuse distance qui peut séparer la réalité de l’idéal, le vice de la vertu et le péché de l’acte méritoire. On a souvent souligné le caractère quasi liturgique de cette œuvre nourrie de tant d’idées théologiques chrétiennes mais aussi de tant d’auteurs du paganisme grec. On a aussi évoqué le personnage de Job qui finit par désespérer de tout comme le Faust de la vieillesse , enfoui sous des donnes de livres qui ne réussirent pas à lui délivrer le fin mot de l’existence humaine. Mais Goethe nous étonne quand on lui demande la teneur de son message, l’idée de base qui gît au fondement de on œuvre ; il répond parfois ainsi : faut il vraiment qu’il y en ait une ? Et cette réponse, si étonnante soit-elle, est frappée au coin du bon sens. Il s’y trouve tant d’idées, tant de réminiscences et tant de postulats humains qu’on ne peut pas résumer cette œuvre

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