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Vu de la place Victor-Hugo - Page 266

  • La demande de pardon du président polonais aux Juifs…

    La demande de pardon du président polonais aux Juifs…

    Je reviens donc sur la Pologne et sur les accusations d’antisémitisme endémique qui jalonnent l’histoire de cette nation, la plus catholique entre toutes. En effet, les éditoriaux publiés ici-même n’ont pas manqué d’attirer l’attention de certaines autorités polonaises qui ont réagi. Modérément, certes, car les articles n’étaient pas excessifs et s’en tenaient, je crois pouvoir le dire, à la matérialité des faits.

    Et ce matin tôt, qu’est ce que j’apprends au saut du lit ? Que l’actuel président de l’Etat de Pologne, en raison d’un anniversaire, demande pardon aux Juifs de son pays, chassés en 1967/68 du pays en raison de leur surreprésentation même dans les rouages du parti communiste au pouvoir, et dans la vie culturelle nationale, en général. Et cela m’a rappelé des souvenirs personnels.

    Au début des années soixante-dix, je fréquentais assidument la Bibliothèque Nationale, située rue de Richelieu pour rédiger ma thèse de IIIe cycle et ensuite ma thèse de doctorat d’Etat. Je venais chaque matin dans la salle de lecture du département des imprimés et en fin d’après-midi, j’étudiais les manuscrits hébraïques de mon auteur Moïse de Narbonne (1300-1362) le commentateur juif le plus profond des œuvres de Maimonide et d’Averroès. Et non loin de moi, se trouvait un vieux monsieur, tout aussi assidu lecteur que moi qui a fini par attirer mon attention. Je demandais à une personne de mes amis qui était cet homme… La réponse vient rapidement, accompagnée d’une invitation à prendre un café en sa compagnie.

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  • La demande de pardon du président polonais aux Juifs…

    La demande de pardon du président polonais aux Juifs…

    Je reviens donc sur la Pologne et sur les accusations d’antisémitisme endémique qui jalonnent l’histoire de cette nation, la plus catholique entre toutes. En effet, les éditoriaux publiés ici-même n’ont pas manqué d’attirer l’attention de certaines autorités polonaises qui ont réagi. Modérément, certes, car les articles n’étaient pas excessifs et s’en tenaient, je crois pouvoir le dire, à la matérialité des faits.

    Et ce matin tôt, qu’est ce que j’apprends au saut du lit ? Que l’actuel président de l’Etat de Pologne, en raison d’un anniversaire, demande pardon aux Juifs de son pays, chassés en 1967/68 du pays en raison de leur surreprésentation même dans les rouages du parti communiste au pouvoir, et dans la vie culturelle nationale, en général. Et cela m’a rappelé des souvenirs personnels.

    Au début des années soixante-dix, je fréquentais assidument la Bibliothèque Nationale, située rue de Richelieu pour rédiger ma thèse de IIIe cycle et ensuite ma thèse de doctorat d’Etat. Je venais chaque matin dans la salle de lecture du département des imprimés et en fin d’après-midi, j’étudiais les manuscrits hébraïques de mon auteur Moïse de Narbonne (1300-1362) le commentateur juif le plus profond des œuvres de Maimonide et d’Averroès. Et non loin de moi, se trouvait un vieux monsieur, tout aussi assidu lecteur que moi qui a fini par attirer mon attention. Je demandais à une personne de mes amis qui était cet homme… La réponse vient rapidement, accompagnée d’une invitation à prendre un café en sa compagnie.

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  • Dîner du CRIJF, Jérusalem, l’antisémitisme islamiste, Charles Maurras , Louis Ferdinand Céline et les autres…

    Dîner du CRIJF, Jérusalem, l’antisémitisme islamiste, Charles Maurras , Louis Ferdinand Céline et les autres…

    Autant le dire d’entrée de jeu : sans aller jusqu’à demander sa suppression pure et simple, je ne suis pas un fan ni un inconditionnel de ce dîner annuel mondain qui constitue la grande sortie de vieilles personnes se succédant à la tribune pour dire un certain nombre de choses qui se lisent tout aussi bien dans la presse quotidienne. Pour certains -et on sait combien les dirigeants de la communauté juive, ceux d’aujourd’hui autant que ceux d’hier, sont sensibles aux honneurs et au fait de sortir du lot et de l’anonymat- c’est l’affaire du siècle : jouir enfin d’une couverture médiatique inespérée et qu’on n’aurait jamais eue sans une telle fonction dans la vie associative… Sic transit gloriam mundi

    Pourtant, les Pirké Avot, nous mettent en garde contre la fugacité de la célébrité en ce bas monde et recommandent même de se tenir à l’écart d’une trop grande proximité avec les politiques (al titwadda ‘ la-Rashot)

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