LA CRISE FINANCIÈRE : L’AFFOLEMENT.
Ce matin, je m’apprêtais à vous parler de tout autre chose que la crise financière, par exemple de la sérénité et du recueillement du Nouvel An juif, Rosh ha-Shana, ou de l’hécatombe qui s’est produite dans un temple hindou du Rajasthan, ou encore de la vente libre de médicaments dans certaines pharmacies, etc… Mais le flux de nouvelles sur les conséquences éventuelles du rejet du plan Paulson par le Congrès américain emporte tout sur son passage, tel une déferlante.
On a même entendu le Premier Ministre australien implorer le Congrès américain de revoter, et cette fois, dans le bon sens. Le Premier Ministre belge a lui, passé la nuit à négocier le sauvetage de banques où maints pays européens ont des intérêts. Même la Caisse des dépôts et consignations en France a dû débourser 11 milliards pour maintenir ces établissements financiers à flots. Et une réunion est prévue à l’Elysée ce matin avec les banquiers et les assureurs…
Cette crise dont on espère voir la fin prochainement laissera des traces : il faut contrôler les agissements des banques et mieux surveiller ces produits financiers que l’on vous vante comme étant des placements incomparables. Quand on pense à ce que des traders vendent et à ce que certaines banques montent comme produits… Même une économie libérale ne devrait pas le permettre.
Le deuxième enseignement tient à l’interdépendance des économies américaines et européennes, voire asiatiques. On pourrait presque parler de sujétion ou d’assujettissement des secondes par rapport aux premières… Il faudrait que cela change. Ou bien que la même loi, que le même contrôle s’applique à tous.