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  • LA CRISE FINANCIÈRE : L’AFFOLEMENT.

     

    LA CRISE FINANCIÈRE : L’AFFOLEMENT.
        Ce matin, je m’apprêtais à vous parler de tout autre chose que la crise financière, par exemple de la sérénité et du recueillement du Nouvel An juif, Rosh ha-Shana, ou de l’hécatombe qui s’est produite dans un temple hindou du Rajasthan, ou encore de la vente libre de médicaments dans certaines pharmacies, etc… Mais le flux de nouvelles sur les conséquences éventuelles du rejet du plan Paulson par le Congrès américain emporte tout sur son passage, tel une déferlante.
        On a même entendu le Premier Ministre australien implorer le Congrès américain de revoter, et cette fois, dans le bon sens. Le Premier Ministre belge a lui, passé la nuit à négocier le sauvetage de banques où maints pays européens ont des intérêts. Même la Caisse des dépôts et consignations en France a dû débourser 11 milliards pour maintenir ces établissements financiers à flots. Et une réunion est prévue à l’Elysée ce matin avec les banquiers et les assureurs…
        Cette crise dont on espère voir la fin prochainement laissera des traces : il faut contrôler les agissements des banques et mieux surveiller ces produits financiers que l’on vous vante comme étant des placements incomparables. Quand on pense à ce que des traders vendent et à ce que certaines banques montent comme produits… Même une économie libérale ne devrait pas le permettre.
        Le deuxième enseignement tient à l’interdépendance des économies américaines et européennes, voire asiatiques. On pourrait presque parler de sujétion ou d’assujettissement des secondes par rapport aux premières… Il faudrait que cela change. Ou bien que la même loi, que le même contrôle s’applique à tous.
     

  • LA FRANCE ET LE SPECTRE DE LA RÉCESSION

    LA FRANCE ET LE SPECTRE DE LA RÉCESSION
        Il y a fort à parier que les semaines et les mois qui viennent ne nous apporteront guère d’embellie au plan économique. Les chiffres du chômage sont franchement mauvais, pires, au mois d’août, que tout ce que nous avons connu depuis quinze ans. Les créations d’emploi ne sont pas plus prometteuses : l’an dernier on avait eu plus de 300.000 postes nouveaux et cette année on ne dépassera pas les 40 000 en raison de la chute de la croissance. Ce phénomène frappe aussi bien le secteur privé que le secteur public qui est, lui aussi, pris dans des plans d’économie drastiques. Plus de 30.000 fonctionnaires ne seront pas remplacés cette année. Il faut dire que les précédents gouvernements socialistes avaient embauché une pléthore de gens…
        A ce climat morose s’ajoutent les retombées de la crise financière qui n’en finit pas. Ceux qui nous assuraient, il y a quelques mois, que l’économie européenne, et française, notamment, étaient saines et seraient pas contaminées par la crise américaines des subprimes se sont lourdement trompés. Des faillites retentissantes sont à l’ordre du jour et si on limite les dégâts, c’est tout simplement parce que les Etats européens se résignent à nationaliser…
        L’une des leçons à retenir de cette crise terrible, c’est le nouveau rôle que l’Etat se voit contraint de jouer en pleine bourrasque financière : nationaliser. Il y avait une dizaine d’années un grand débat en RFA sur l’ordre de préséance à accorder à l’économie et à la politique. Qui dictait sa loi à qui ? Eh bien, même si c’est l’Etat qui a le dernier mot en nationalisant, c’est bien l’économie qui l’y contraint. Ce sont donc les tenants du pouvoir économique qui ont le dernier mot, en réalité.

    Lien permanent Catégories : France
  • PAUVRE PARTI SOCIALISTE

     

    PAUVRE PARTI SOCIALISTE
        Oui, franchement, pauvre parti socialiste ! Ce dimanche, France 2 a invité un porte-parole du PS, M. Julien Dray. L’interview était précédée d’une assez longue rétrospective dont certains aspects étaient plutôt hallucinants, pour reprendre une épithète en vogue chez les jeunes d’aujourd’hui. Evidemment, Dray défendait alors les thèses contraires à celles qu’il incarne aujourd’hui mais qui seront sûrement différentes de celles qui seront à l’honneur (à ses yeux) demain…
        Pauvre PS, mais que font ses dirigeants pour ne pas se rendre compte des dérèglements et des dysfonctionnements ? Comment font-ils pour cultiver ce nombrilisme obsessionnel dans lequel ils sont plongés à la veille de chaque congrès ?
        Un mot a retenu mon attention car il revient dans toutes les chapelles et dans les motions de ce parti ; c’est le terme COLLECTIF ! Les socialistes sont tous frappés d’une sorte d’incontinence individualiste et pour donner le change, car il faut rassembler pour émerger, ils disent jouer collectif… Tous, absolument tous : de Me Martine Aubry à Me Ségolène Royal en passant par M.M. Delanoë, Moscovici etc … Ils disent tous cela alors qu’ils se vouent les uns les autres une très cordiale détestation.
        La question qui se pose malgré tout et qu’on ne leur pose jamais, est celle-ci ; mais que font-ils tous ensemble dans ce parti ? D’ailleurs, il n’y a pas un parti socialiste, mais six ou sept.
        C’est une vraie tour de Babel avec, en prime, une confusion absolue des langues, pardon, je veux dire des motions.