Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • PARADOXES FRANÇAIS…

     

    PARADOXES FRANÇAIS…
        Hier, l’Assemblé Nationale et le Sénat de la République française ont voyé le maintien des troupes en Afghanistan dont la reconduction, au niveau de l’ISAF, a été approuvée par un Conseil de sécurité unanime à l’ONU. Pendant que le Premier Ministre détaillait à la tribune de l’Assemblée la liste des matériels envoyés pour mieux défendre les troupes et assurer leur sécurité au service de la paix, la CGT de la poste déclenchait une grève pour, dit-elle, s’opposer au démantèlement du service publique et à la privatisation de la poste. Les éminents représentants du syndicat ont expliqué que l’entrée d’argent privé dans le capital de la poste et sa transformation en société anonyme ne manqueraient de porter atteinte au statut des fonctionnaires et à l’idée même se service publique puisque les actionnaires ne manqueraient pas d’exiger des dividendes…
        Franchement, on croit rêver : pendant que des troupes réclament à cor et à cri l’envoi de matériels nécessaires à leur protection et à l’accomplissement de leur mission, quelques fonctionnaires du service publique –dont l’emploi est protégé- s’arrogent le droit de priver de courrier des centaines de milliers d’entreprises et de personnes privées.
        On ressent un certain malaise en mettant bout à bout deux sujets, l’un de portée internationale où des Français risquent leur vie et l’autre qui met en avant quelques personnes acharnées à défendre, envers et contre tout, leurs petits avantages socio-professionnels.
        La majeure partie des employés de la poste comprennent que cette institution doit s’ouvrir, que le monopole s’arrêtera en 2011 et que nous n’aurons plus de grèves à répétition ni d’interminables files d’attente devant les guichets.  Ces forces jeunes et saines renouvelleront le service de la poste qui deviendra compétitif et concurrentiel.
        La politique intérieure française se nourrit de paradoxes qui seraient savoureux s’ils n’étaient tout simplement ridicules.
     

  • L’AUBERGE DE L’ABBAYE A BEUAMONT EN AUGE

     

    L’AUBERGE DE L’ABBAYE A BEUAMONT EN AUGE
        UNE ADRESSE FORT SYMPATHIQUE…
        La plupart des Parisiens qui vont passer leur week end en Normandie, au bord de la mer, à Deauville, Trouville, ou ailleurs, choisissent, pour déjeuner ou dîner un site encore plus beau, plus recherché, plus soigné et resté intact, à l’intérieur des terres, soit à dix minutes environ du centre de la Deauville, à savoir Beaumont en Auge avec son abbaye cistercienne du XIe siècle, ses galeries d’art, et surtout son très beau restaurant au nom prédestiné, L’auberge de l’abbaye.
        On y est  très courtoisement reçu, dans un cadre typiquement normand, par la maîtresse de céans, Madame Giraud qui prend les commandes avec une très délicate attention. Son époux, M. Christian Giraud, un chef réputé, prépare dans ce bel établissement une cuisine raffinée et légère. Dans une carte variée et savamment étudiée, les spécialités normandes côtoient ce que la cuisine française raffinée offre de mieux : Les gourmets peuvent déguster des plats de viande, du gibier, des poissons et des crustacés. Des formules incluant entrée, plat principal, fromage, et dessert sont toujours proposées.
    De délicieux entremets, des amuse-bouche (accras de morue, pour les amateurs) vous feront patienter en admirant le décor, surtout dans la belle salle du rez-de-chaussée qui affiche souvent complet, si on ne réserve pas assez tôt… Mais il y a aussi le premier qui ne manque pas de charme avec ses escaliers qui nous ramènent quelques décennies en arrière mais que l’on grimpe sans difficulté.
    Le menu du marché, par exemple, est remarquable. Les soles sont à la fois imposantes et goûteuses et M. Giraud n’a pas son pareil pour accommoder le poisson, notamment le bar, le dos de cabillaud etc… Je pense aussi au saumon mriné maison, l’un des plus délicieux de la côté normande
    La carte des vins est digne des tables étoilées de la région : vous y trouverez de grands Bordeaux, des vins d’Alsace, d’excellents champagnes (dont le Röderer ou le Taittinger…) à des prix raisonnables.
    N’oublions pas les desserts ! Nous sommes en Normandie, donc vous aurez  droit à la fine tartelette aux pommes (que je vous recommande) ou des soufflets au Grand Marnier pour les amateurs de douceurs alcoolisées, ou encore des soupes de fruits rouges…
    Mais le charme de l’Abbaye vous attend, une fois que vous avez quitté ce beau restaurant. Vous vous retrouvez alors face à la statue de Laplace, le grand homme né à Beaumont en Auge et vous pouvez admirer l’abbaye elle-même qui brille nuitamment de tous ses feux.
    En été comme en hiver, le charme est le même. Et vous pouvez rejoindre les hôtels de la côte en moins de dix minutes… Cela vaut bien le détour.
     

  • LES ELECTIONS SENATORIALES EN FRANCE

     

    LES ELECTIONS SENATORIALES EN FRANCE
        Comme prévu, ce sont les partis de gauche qui ont enregistré quelques gains ce dimanche au cours des élections sénatoriales : environ vingt sièges  de gagnés, mais c’est la droite qui continuera d’avoir dans la haute assemblée la majorité absolue…
        C’était prévisible car ce sont les grands électeurs qui votent, à savoir les conseillers généraux, régionaux, les maires etc… environ 114 000 personnes. Et dans quelques jours, il faudra élire un nouveau président puisque l’actuel président, M. Christian Poncelet, n’est pas censé se représenter.
        On s’est souvent interrogé sur l’utilité du Sénat ; ces préoccupations avaient atteint leur paroxysme lorsque les plus hautes autorités de l’Etat avaient cherché à le faire disparaître. Des hommes comme Alain Poher et Gaston Monnerville avaient alors parlé de menées «sénaticides»…
        On n’en est plus là. Le Sénat est bien installé dans le paysage politique français. Ce qui pourrait arriver, c’est sé modernisation et la modification du mode de scrutin. Si l’on devait appliquer certaines mesures du rapport Attali, les départements et leur personnel politique seraient amenés à disparaître, ce qui, n’en doutons pas, modifier la donne.
        Mais on n’en est pas là : le Sénat a encore de très beaux jours devant lui. Et il permet une meilleure représentation des régions rurales ainsi qu’une bonne en compte de leurs intérêts spécifiques.
     

    Lien permanent Catégories : France