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LA GRIPPE H1N1 : SE FAIRE VACCINER OU NE PAS SE FAIRE VACCINCER ?

LA GRIPPE H1N1 : SE FAIRE VACCINER OU NE PAS SE FAIRE VACCINCER ?

Nous sommes vraiment dans l’expectative. Lorsque j’entends à la télévision d’éminents professeurs de médecine, compétents et suffisamment expérimentés, vu leur âge, qui disent l’un oui et l’autre non à la vaccination, je me demande vraiment ce que je dois faire : me rendre ou non au centre de vaccination ?

Et j’oubliais Madame la Ministre qui, elle, va se faire vacciner ce matin même devant les caméras de télévision… Pourquoi toutes ces controverses ? D’abord, les personnels de santé, théoriquement les mieux informés, frappent par leur réticence : une bonne partie d’entre eux rétorque que le vaccin n’est pas assez sûr, qu’il a été fait dans la précipitation, que certains adjuvants qu’il contient peuvent (ou pourraient) être nocifs pour les enfants en bas âge et les femmes enceintes. Face à cela, les partisans de la vaccination affirment que les effets secondaires sont minimes et que la vaccination en Suède et ailleurs est là pour le prouver.

Alors, que faire ? J’avoue mon ignorance, voire mon désarroi.

Certains journalistes justifient l’empressement du gouvernement français (achat de millions de doses de vaccins, mise sur pied d’un véritable plan de bataille) par la crainte de subir les mêmes critiques que durant l’été de la canicule lorsque le pays a enregistré plus de 15 000 décès prématurés de personnes âges, victimes d’une soudain hausse des températures. Un certain nombre de responsables avaient alors payé cette imprévision de leurs postes, jusques et y compris, le ministre de la santé de l’époque.

Sommes nous dans le même cas de figure ? J’en doute. Au fond, dans le mesure où le vaccin serait vraiment inoffensif, je n’aurais rien contre la vaccination. Mais j’ai entendu ce matin des professeurs de médecine évoquer le cas du Chili qui aurait pris les devants en généralisant la distribution préventive de tamiflu, ce qui eut pour effet de ralentir la progression de l’infection et de limiter la mortalité des sujets les plus fragiles, contrairement à ce qui s’est passé en Argentine où de telles mesures ne furent pas prises.

Dieu seul sait ce qu’il faut faire.

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